Compte-rendu de la - vidéo DATAGEULE « eau rage, eau des espoirs » - Youtube – décembre 2016
Fiche : Compte-rendu de la - vidéo DATAGEULE « eau rage, eau des espoirs » - Youtube – décembre 2016. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar harry76 • 10 Février 2020 • Fiche • 566 Mots (3 Pages) • 340 Vues
Compte-rendu de la - vidéo DATAGEULE « eau rage, eau des espoirs » - Youtube – décembre 2016
De : Anne Kadem – Enseignante en communication en Licence pro ESMD
A : Étudiants de la Licence pro ESMD
Date : 05/02/2020
La vidéo « eau rage, eau des espoirs » réalisée par DATAGEULE de 11,17 minutes nous présente l’illusion de l’eau comme ressource illimitée.
Les chiffres « révélateurs » de la réalité de cette ressource limitée
En effet, si 70% de la surface du globe sont recouverts d’eau, celle-ci ne représente que 0,023 % de la masse terrestre et seuls 2,6 % de cette eau est douce. 68 %proviennent des glaciers et 30 % des nappes phréatiques.
Par ailleurs, 748 millions d’individus (c’est-à-dire 10% de la population mondiale) n’ont pas accès à l’eau potable. La raison n’est pas tant l’augmentation de la population mondiale que l’augmentation de la consommation globale. En ? le besoin en eau est de 106 L/jour aujourd’hui, il est de 200L/J.
47% de la population ont accès à une eau dangereuse, et les maladies hydriques sont la 1ère cause de mortalité dans le monde.
Une augmentation constante des besoins en l’eau et des réponses inappropriées ?
70% => pour l’agriculture (+ 117% ?)
20% => besoins industriels et 2/3 pour l’énergie
10 % => besoins quotidien / j
+ eau virtuelle (ex : pour l’élevage de bovins)
Le besoin en eau est tel que nous assistons à une ruée vers l’eau via le développement des marchés de dessalement, de construction de canaux… Pourtant, 80% de l’eau consommée n’est pas recyclée.
Interview de Mme Catherine Carré- Géographe et Enseignante Chercheuse à l’université de Paris I : L’eau inscrite au Patrimoine de la Nation !
1er problème : le coût. On estime, en Europe, que la population doit avoir accès à l’eau potable pour un coût maitrisé de moins de 3% de leurs revenus. Ce qui n’est pas le cas partout et de manière égalitaire sur le territoire.
2ème problème : la qualité. Notre mode de consommation induit un rejet de toxiques, de polluants dans l’eau (ex : médicaments, engrais…). Cette eau devra être traitée dans les stations d’épuration et induira un coût supplémentaire.
Les problèmes liés à l’eau ont toujours été traités suivant une approche curative, il faudrait maintenant adopter une approche préventive. Ce qui implique, de la part des politiques publiques de fixer des limites aux industries. Remise en cause d’une agriculture très productiviste.
L’eau = source de conflit !
La question aujourd’hui est de savoir comment partager cette ressource ?
Deux exemples qui montrent l’incohérence de certains choix :
- Coca cola au Mexique : il faut 2 L d’eau pour fabriquer 1 L de Coca cola, l’eau est devenue rare et donc trop cher pour certains habitants
- Le dvl de barrage hydroélectrique en Turquie a privé les habitants de l’usage gratuit de l’eau.
Dans ces 2 cas, ce sont des acteurs privés qui ont eu la charge du développement d’activité et qui adoptent des comportements privatifs de l’eau de la population locale.
Jusqu’à maintenant des entreprises privées comme Véolia en France avaient la charge de la gestion de l’eau des villes mais depuis 2010, Paris a repris la gestion de l’eau, idem Berlin en 2013. L’eau redevient une priorité des politiques publiques.
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