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Commentaire sur le roman L'étranger d'Albert Camus

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Par   •  31 Mars 2013  •  830 Mots (4 Pages)  •  1 419 Vues

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Intro :

Camus est un écrivain et journaliste du XXème siècle, né en Algérie. Ses romans La Peste et L'Etranger son ses oeuvres les plus connues, mais il a également rédigé des pièces de théâtre et des essais, dans le style de l'absurde. Son oeuvre littéraire lui vaut le Prix Nobel, qu'il reçoit en 1957.

Il a été journaliste, et a collaboré à de nombreux journaux, notamment à "Combat", journal résistant.

En tant que pied-noir, la guerre d'Algérie l'a beaucoup marqué. En 1952 a lieu la rupture avec JP Sartre, les deux écrivains

L'Etranger est un roman de l'absurde, paru en 1942, qui raconte l'histoire de Meursault, un homme dénué de sentiment, et son évolution au fil du temps.

Dans cet extrait, l'aumônier vient de quitter la cellule de Meursault, et celui-ci s'ouvre à de nouvelles réflexions sur la vie.

Nous allons donc étudier cet extrait sous deux angles : la nouvelle vision de la vie du héros et le bilan de sa vie.

I] La nouvelle conception de la vie par Meursault

Une fois l'aumônier parti, Meursault se retrouve au calme. Sa présence fut un véritable supplice pour le condamné, comme le suggère : « lui parti, j'ai retrouvé le calme. J'étais épuisé et je me suis jeté sur ma couchette ». Malgré avoir été un suplice, c'était également une colère salvatrice, qui la "purgé", une véritable catharsis.

Une renaissance sensorielle la révolte l'a purgé de ses peines, elle l'a épuisé, ensuite il renait. "Je me suis réveillé avec des étoiles sur le visage" : synesthésie.

Par cela la boucle est bouclée, on revient en épinadiplose vers l'ouverture du livre, La mère, qui devient à ce moment un sujet de véritables sentiments. Il la comprend, et comprend son envie d'avoir un fiancé à la fin de la vie : c'est la mort qui donne envie de vivre, et de recommencer.

Pour la première fois, il a des sentiments, il n'est donc plus étranger.

Aucun obstacle ne vient s'interposer entre M et la nature.

Cette nature arrive vers lui à travers plusieurs sens. D'abord la vue, puis l'ouïe, l'odorat et par le biais de la métaphore du toucher.

Cette symbiose avec la nature, on va la retrouver à la fin du passage avec « je m'ouvrais (…) monde ». Ce qui exprime l'idée d'une fusion entre M et le monde. Ils sont sur le même plan, et il n'y a pas de hiérarchies de valeurs.

C'est comme si la nature lui faisait « signe ». Elle s'oppose fortement avec l'hostilité du soleil ds la scène du meurtre puisque cette nature lui procure le calme et l'apaisement « merveilleuse paix (…) endormie »

Instant privilégié dont on ne sait pas la durée grâce à l'emploi de l'impf qui a tendance à éterniser le tps.

Cpt, tout cela va être interrompu par les sirènes.

II] Bilan de sa vie

De l'évocation de sa

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