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Commentaire sur le chapitre 3 du conte Candide de Voltaire

Compte Rendu : Commentaire sur le chapitre 3 du conte Candide de Voltaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Mai 2015  •  505 Mots (3 Pages)  •  1 716 Vues

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I. La vision naïve de Candide sur le champ de bataille

- au début du texte : apparent valorisation esthétique et morale de la guerre  faux car il s’agit de la vision de Candide

- il découvre les armées au repos avant de se battre = spectacle d’ordre, de couleurs et de musique.

- techniques militaires très différentes de celles d’aujourd’hui : très voyantes

1) beauté du spectacle :

- 4 adjectifs valorisants (« beau », « leste », « brillant », « bien ordonné ») renforcés par l’adverbe d’intensité « si ».  Anaphore (répétition du même mot au début d’une phrase).

- négation : Candide n’avait jamais vu ça : « Rien n’était »

2) A quoi sont comparés les soldats ?

- coquins = bandits qui infectent la surface de la terre

 S’ils meurent, ce n’est pas grave

II. Voltaire décrit et dénonce les horreurs de la guerre

 Il nous montre les conséquences de la guerre

1) Destruction des bâtiments, des activités

« […] et gagna d’abord un village voisin ; il était en cendres » (l15)

2) Victimes civiles : Personne n’est épargné (hommes, femmes, vieillards, enfants)

« Ici des vieillards criblés de coups regardaient leurs femmes égorgées, qui tenaient leurs enfants à leurs mamelles sanglantes ; là des filles éventrées après avoir assouvi les besoins naturels de quelques héros rendaient les derniers soupirs ; d’autres, à demi-brulés, criaient qu’on achevât de leur donner la mort. » (l17 à 22)

3) L’horreur de la description :

- champ lexical de l’horreur et de la violence : « morts », « mourants », « coups », « mourir » « égorgées », « mamelles sanglantes », « éventrées », « soupirs », « cervelles », « bras et jambes coupés »

- détails anatomiques insupportables

- cris des blessés qui supplient qu’on les achève pour abréger leurs souffrances

- assonances en [é] + énumération

4) Cette peinture est redoublée dans le 3ème paragraphe

- réciprocité dans les massacres des 2 côtés de la frontière

- mêmes conséquences : les abares ne sont pas plus forts que les bulgares et inversement

Vision de Voltaire :

La guerre ne s’arrête pas aux limites du champ de bataille, elle tue aussi beaucoup de civils. La guerre c’est le mal  pillages, vols, meurtres, destruction

 Pour Voltaire, la guerre ne peut PAS justifier ces horreurs.

III. L’ironie et l’engagement de Voltaire

1) Voltaire truffe le récit d’indices ironiques à

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