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Commentaire sur la nouvelle Les âmes Du Purgatoire de Prosper Mérimée

Dissertation : Commentaire sur la nouvelle Les âmes Du Purgatoire de Prosper Mérimée. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Mai 2014  •  824 Mots (4 Pages)  •  2 315 Vues

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Prosper Mérimée, né le 28 septembre 1803 à Paris, est un écrivain, historien et archéologue français. Les Âmes du purgatoire est une nouvelle publiée le 15 août 1834 dans la revue des deux mondes . Cette nouvelle est une version très rare du mythe de Don Juan, contrairement à la majorité des auteurs ayant écrit sur le personnage de Don Juan, Mérimée se réfère au personnage de don Juan de Maraña. Comment le recours au surnaturel entraîne Don Juan à entrer dans les ordres ? Dans un premier temps nous analyserons le recours au surnaturel. Pour cela nous verrons d'abord les personnages surnaturels puis sa cérémonie d'enterrement. Dans un second temps nous analyserons la religion. Pour se faire, nous verrons son omniprésence puis le chemin vers les ordres.

Ainsi, Prosper MÉRIMÉE a opté pour l'écriture de personnages surnaturels dans Les Âmes du purgatoires. L'extrait débute avec l'apparition de « deux longues files de pénitents » à l'apparence et à la manière de se déplacer inhumaine : « […] semblaient aussi immobiles que les vêtements de marbre des statues » et « on eût dit que chaque figure glissait plutôt qu'elle ne marchait ». L'écrivain a aussi opté pour de défuntes connaissances de Don Juan : Don Garcia et la capitaine Gomare, morts dans les Flandres «  une apparition horrible Don Garcia […] s'avançait avec le capitaine Gomare[...] ». Le dernier personnage surnaturel n'est pas le moindre. Plus tôt, on peut apprendre que pendant sont enfance, Don Juan était impressionné par l’effrayant tableau des Âmes du purgatoire de Moralès, présent chez sa mère, qui représente les tourments infligés à des pécheurs. Il ne pouvait détacher ses yeux d’un homme dont un serpent paraissait ronger les entrailles pendant qu’il était suspendu au-dessus d’un brasier au moyen d’hameçons qui l’accrochaient par les côtes. C'est ce serpent qu'il aperçoit pendant que Don Garcia et le capitaine Gomare lui parlent : « En même temps un serpent gigantesque s'éleva derrière lui [...] le dépassant de plusieurs pieds ».

Parallèlement, Don Juan assiste à sa propre cérémonie d'enterrement. En effet, sa curiosité le pousse à rentrer dans une église où rentre un cortège et à demander qui est le défunt « C'est le compte Don Juan de Maraña ». Lorsque différents penitents lui répondent cela, Don Juan sent « son sang se figer » mais « il reprit son sang froid et se mit à sourire». Cependant lorsqu'il redemanda pour la troisième fois, à un prêtre la réponde lui glaça le sang. Prosper MÉRIMÉE fait découvrir la cérémonie d'enterrement à Don Juan par étape ce qui créer pour le lecteur le même effet qu'au personnage. Dès la troisième ligne de cet extrait, le lecteur sait que un enterrement est en cours « il distingua d'abord les chants que l’Église consacré aux enterrements ». Puis tout au long, sont éparpillés des mots ou expressions rappelant la mort « des cierges » (l.6-10-22) « en deuil » (l.9/10), « la mort » (l.17), « la pompe du cortège » (l.19), « les chants funèbres » (l.34) , « des prêtres vêtus de chapes de deuil »(l.35/36) « De profundis » (l.36), « Dies irae » (l.45) et « les chœurs des anges du jugements dernier » (l.46/47). Ce champ lexical de la mort

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