Commentaire sur la Tirade de Cléanthis, scène 10, L’île des esclaves de Marivaux

                                                         Commentaire

L’extrait étudié est issu de la Tirade de Cléanthis, scène 10, L’île des esclaves de Marivaux. Marivaux est un écrivain français, romancier et journaliste du 17ème et 18ème siècle. Dans l’extrait, Arlequin demande pardon à son maître Iphicrate. Il demande à Cléanthis de pardonner Euphrosine mais elle ne veut pas reprendre son statut de valet et accuse les maitres de s’être mal comporter avec eux. Nous étudierons le réquisitoire contre les maitres et la leçon de morale.

        Premièrement, nous allons voir de quoi Cléanthis accuse les maîtres. Elle les accuse de ne pas avoir été exemplaires lignes 17 et 18 « avec vos beaux exemples », « les beaux exemples que vous demandez » elle utilise l’ironie et une répétition du même groupe nominal au début et à la fin. Elle critique le fait qu’ils ont tous les privilèges à la naissance sans même le mériter ligne 4 à 6 « FI ! que cela est vilain de n’avoir eu pour mérite que de l’or, de l’argent et des dignités ! C’était bien la peine de faire tant les glorieux ! » elle utilise une négation restrictive plus une énumération en gradation un, deux et trois syllabes.

         Deuxièmement, nous verrons comment les valets sont traités. Elle dit qu’ils sont méprisés par leurs maîtres ligne 2 « nos gens qui nous méprisent dans le monde, qui font les fières, qui nous maltraitent » il y’a une répétition de trois subordonnés relatifs et il y’a le champ lexical du mépris qui rappelle le mauvais comportement des maîtres. Cléanthis dit qu’ils sont vus comme des insectes, ce qui est révoltant ligne 3 « nous regardent comme des vers de terre » il y’a une   l’animalisation qui est utilisé.

        Tout d’abord, nous verrons le pardon. Cléanthis dit qu’ils ne peuvent pas leur pardonner après tous ce qu’ils leurs ont fait subir ligne 8 «il s’agit de vous pardonner » c’est le champ lexical du pardon. Elle dit que aucun statut fait qu’ils doivent pardonner lignes 8 et 9 « Riche ? non ; noble ? non ; grand seigneur ? point du tout. » c’est le champ lexical de la noblesse.

        Pour finir, nous terminerons sur la raison. Cléanthis nous dis qu’il faut être une bonne personne pour être pardonner pas un statut social lignes 10 et 11 « Et que faut-il donc ? Ah ! nous y voici. Il faut avoir le cœur bon, de la vertu et de la raison » elle utilise le champ lexical de la sagesse pour nous dire qu’aucun titre ne fait qu’une personne est honnête. Elle reprend les mots d’Euphrosine pour montrer que se sont bien les maîtres qui les ont fait souffrir et pas le contraire ligne 14 à 17 « Et à qui les demandez-vous ? A de pauvres gens que vous avez toujours offensés, maltraités, accablés, tout riches que vous êtes, et qui ont aujourd'hui pitié de vous, tout pauvres qu'ils sont. » il y’a le champ lexical de la maltraitance et une antithèse avec pauvres et riches.

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