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Commentaire littéraire Boule de Suif

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Par   •  17 Avril 2019  •  Commentaire de texte  •  804 Mots (4 Pages)  •  6 278 Vues

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Guy de Maupassant, écrivain naturaliste issu de la bourgeoisie est très critique envers celle-ci.IL écrit Boule De Suif à la fin du XIXème siècle, peu après la guerre franco-prussienne pour laquelle il fut mobilisé et où se déroule son histoire. Au milieu de son oeuvre, il évoque l’histoire de Boule de Suif, une prostituée, qui fuit l’occupation en la compagnie de plusieurs personnes tous issus de classes sociales différentes. A l’aide du registre ironique, il décrit une scène de repas dans une diligence entre des classes sociales, ici unies par la faim, qui ne sont cependant pas habituées a se fréquenter.

   En effet, à travers cette scène de repas à la fois inhabituelle et improvisée, Maupassant apporte une vision objective du texte en mettant en scène BdS.

   Le narrateur évoque donc une scène de repas dans une diligence qui n’est pas un cadre propice pour déjeuner.Tout d’abord, les circonstances ne sont pas très agréables pour les personnages comme le met en évidence le complément circonstanciel de lieu: «dans la neige» qui permet a lecteur de situer temporellement l’histoire.Le cadre spatial est ensuite  indiqué par l’hyperbole: «plaine interminable» qui illustre l’isolement des personnages par rapport au reste du monde.Ensuite, le lecteur comprend que ce repas est à caractère improvisé puisque les convives s’adaptent pour pouvoir manger comme le reflète la phrase: «une sorte de table en développant des journaux sur les genoux», ils essayent de s’installer convenablement.Enfin, ce repas reste tout de même soigné et de qualité.le lecteur constate que les plats sont raffinés comme le confirme le chmp lexical de la nourriture: «deux poulets entiers», «d’autres bonnes choses enveloppées», «une vaste terrine», qui transcrit notamment le fait que ces provisions étaient destinées à servir pour plusieurs jours de par les adjectifs: «entiers», «enveloppées», «vastes» et furent préparées par BdS.Ce repas serait en effet digne de la bourgeoisie et d’un repas mondain si tant de classes sociales ne se mélangeaient pas.

   Ensuite, à travers ce repas, l’auteur réuni des classes sociales de toute la société qui n’ont pourtant pas l’habitude de se côtoyer.D’abord, Maupassant dévoile Boule de Suif, qui à l’air à première vue forte en chaire et assez sale comme le reflète ce sobriquet peu valorisant qui lui est attaché.L’indication temporelle: «pour une durée de trois jours» indique qu’elle avait préparé sa nourriture elle même.Puis, le lecteur découvre deux religieuses qui incarne un véritables fossé entre Boule de Suif et le Clergé.ces religieuses semblent gênée de partager ce repas en compagnie d’une prostituée comme le met en évidence la phrase: « se mirent à manger après avoir balbutié des remerciements» en effet les roles devraient êtres inversés, ici les deux femmes ne respectent pas les tradition ecclésiastiques.Enfin, le lecteur fait la connaissance de plusieurs couples bourgeois desquels ressort une attitude négative des femmes représentée par le rythme binaire: «parlant peu, mangeant beaucoup» insistant sur le fait qu’ils ne veulent pas côtoyer une prostituée. On identifie donc une société hiérarchisée qui se retrouve dans un même endroit et pour une même raison.

   Aussi, le lecteur perçoit différentes personnes qui sont toutes unies par la faim.Cependant, Boule de Suif est la seule à avoir de quoi manger jusqu’a être rassasiée.Maupassant donne une impression positive de Bds comme symbolise les descriptions: «avec un sourire aimable», «d’une voix humble et douce» elle est polie et respectueuse envers les autres personnages.Par la suite, le lecteur comprend que les autres convives sont assaillis par la faim comme le reflète la métonymie: «contraction douloureuse de la mâchoire sous les oreilles» traduisant la souffrances des personnages dû a la faim.Se rajoutant les perceptions olfactives: «l’odeur se répandit» rendant l’attente encore plus longue.Finalement, le narrateur présente une observation très précise de cette sensation de faim qui les renvois à leur instinct animal comme l’évoque les groupes verbaux: «engloutissaient férocement», «dépeça des dents», ils ne mangent pas, ils dévorent.Ainsi, dans une société définies par différentes classes sociales, lorsque la faim se fait ressentir, la nourriture devient une réelle obsession.

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