Commentaire d'un texte de Philippe De Beaumanoir sur le souverrain

Commentaire Philippe de Beaumanoir

Texte portant sur le souverain, le souverain n’est pas forcément le roi, il est celui qui détient le pouvoir , càd que le souverain peut être le comte dans son comté, le duc dans son duché ou bien encore le baron dans sa baronnie. Ce texte porte sur les prérogatives du roi, sur ce qu’il doit et sur ce qu’il peut faire . Le roi, mm si il n’est pas le seul souverain a un pouvoir absolu sur tout son royaume dont il a l’entière direction, càd que tout ce qu’il dit doit être respecté par tout le monde, et qu’il peut donner au peuple toutes les règles qu’il souhaite lui infliger. Personne ne se trouve au dessus du roi et personne ne peut donc prétendre lui être supérieur et pouvoir exercer quelconque autorité sur lui. En définitive, ce texte comprenant le terme ‘souverain’ fait donc en réalité référence au roi, qualifié de souverain absolu , souverain ‘par-dessus tout’

Selon les époques, le peuple doit adapter son comportement . En effet, certaines choses tolérées à un temps précis ne sera peut-être plus accepté quelques temps plus tard . Philippe de Beaumanoir distingue donc 2 époques : ‘le temps de paix’ et ‘le temps se guerre’. Pendant le temps de paix, de nombreux actes sont autorisés, le peuple peut agir comme il l’a toujours fait , il n’est contraint par aucune règle et se sent libre d’agir tel qu’il l’entend. Le gouvernement est souple et chacun est dépourvu de règles qu’il faudrait à tout prix respecter et de comportement à devoir adopter. Souvent l’individu est gouverné par les coutumes, laxistes, de son territoire.

Au contraire, en temps de guerre la situation est radicalement autre. Les seigneurs à l’instar des barons , princes et rois peuvent agir sur leur peuple comme eux l’entendent de façon arbitraire s’ils le désirent, sans pour autant causer à proprement parler tort au peuple . Mais il faut tout de même souligner qu’en temps de guerre ou lorsqu’il y a risque de guerre, les souverains peuvent diriger leur royaume de manière différente qu’en temps de paix, en instituant des règles auxquelles les sujets doivent se conformer. Ds ce cas, les barons se soumettant aux établissements du roi et font respecter les ordres sur leur territoire.

Philippe de Beaumanoir insiste sur le fait que seul le roi peut changer les dispositions du royaume, il est le seul à pouvoir apporter des modifications aux coutumes ou à pouvoir en ajouter de nouvelles concernant le commun profit. Le baron est bien loin d’avoir autant de pouvoirs que le souverain suprême , il peut être à l’initiative d’actions mais en n’aucun cas il ne peut changer les dispositions déjà présentes. Le Roi est le seul individu qui a la fonction de pouvoirs modifier toutes celles attribuées aux autres, tq aux barons . Il a une liberté absolue dans tout ce qu’il entreprend et ne subit aucune contrainte.

Ensuite, le texte porte sur la non rétroactivité des établissements apportés par le roi. C'est-à-dire que ce dernier peut apporter des modifications , mais elles s’appliqueront uniquement aux effets futurs , le roi ne peut pas régir une situation antérieure à la nouvelle disposition. En aucun cas le roi ne peut porter atteinte à ce qui a été établi sous les règles anciennes, ses nouveaux établissements ne disposent que pour l’avenir. Ajoutons à cela que le peuple ne peut pas transgresser ces règles, sous peine de sanction ( sous forme d’amende). C le roi qui fixe la taxation, et ensuite les barons récupèrent le montant de l’amende sur leur territoire.

Enfin, l’accent est mis sur le fait que le roi, lorsqu’il prend des décisions, doit le faire relativement conformément au bien être de ses sujets, ils ne doit pas aller à l’encontre de leurs droits fondamentaux , il doit agir pour le ‘commun profit’. Et surtout le roi lorsqu’il établit des règles, se doit de penser sans cesse à Dieu et à ce que lui est en mesure d’accepter , de tenir pour juste et admirable. Et si le roi venait à violer ce principe essentiel du respect à Dieu, les sujets devraient alors refuser les commandements du roi . En effet, Dieu est l’être suprême , il est supérieur à tout homme et même au roi .

Dissert « Le vassal de mon vassal n’est pas mon vassal »

Ce que l’on appelle la féodalité nait au 10ème siècle sur les décombres de l’empire carolingien . Avant de devenir nouvelle organisation des pv publics, la féodalité est l’aboutissement d’un processus de détérioration, déconstruction du pouvoir . Essentiellement ds le nord de la Gaulle. 3 éléments caractéristique s de ce régime féodale : lien de dépendance entre les Hommes , hiérarchie entre eux . Un homme, le vassal (ou gars) va se soumettre à un autre homme qu’il choisit pour maitre avec l’accord de ce dernier . Ce maitre, le seigneur , s’engage à protéger et à entretenir le vassal et sa famille . Le 2ème élément est lié à l’entretien du vassal et de sa famille . A l’époque c’est la remise d’une terre au vassal, le maitre remet un bienfait (

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