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Commentaire composé sur le poème La Jetée d'Henri Michaux

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Par   •  11 Décembre 2012  •  Commentaire de texte  •  436 Mots (2 Pages)  •  2 087 Vues

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Henri Michaux, "La Jetée"

Document de 5 pages au format WORD

RÉSUMÉ

Commentaire composé consacré au texte de Henri Michaux : La Jetée.

PLAN

A. Un contexte logique et réaliste

B. L'irruption de l'invraisemblance

C. L'inexplicable assumé

II) Une structure et une thématique

A. Une progression du récit

B. L'apparition et la disparition

C. Le thème du désir

III) Un poème riche de symboles

A. La symbolique de la mer et de la jetée

B. La quête illusoire

écologie ne saurait être abordée sans passer par une compréhension de l'imaginaire qui le sous-tend. L'article de Sansa Mestouri, à partir de l'oeuvre d'Henri Michaux, que j'ai déniché dans un site d'une université américaine (Brown University 's Department of French Studies), nous fournit un bon exemple de ce parti pris. Mais, il est vrai que Gaston Bachelard nous avait déjà largement prévenu à cet égard. (RB)

Publié par revue américaine EQUINOXES Equinoxes, Issue 6 :Automne/Hiver 2005-2006

Lacs, marais, étangs, océans, fleuves, ces différentes variantes de l'élément aquatique deviennent chez Henri Michaux de véritables « métaphores obsédantes » qui traversent toute l'Œuvre et accompagnent du coup tout son parcours poétique. Déjà dès les premiers périples de jeunesse, la mer a été la surface privilégiée où le poète, à la recherche de lui-même, d'une unité originelle qui se serait perdue, avait choisi de s'y abîmer ; dans un texte à dimension autobiographique de Epreuves exorcisme et s'intitulant à juste titre « La mer », Michaux revient sur sa première aventure maritime :

Ce que je sais, ce qui est mien, c'est la mer indéfinie (…) Tournant le dos, je partis, je ne dis rien, j'avais la mer en moi, la mer éternellement autour de moi1

Inscrite dès les premiers tâtonnements de l'aventure poétique, l'imagerie de l'eau ne fera que proliférer par la suite : dans une sorte de variation sur le même thème, Michaux puisera plusieurs titres de ses textes à même cette généreuse source qui s'offre à lui : « La mer », « Iceberg » (La nuit remue, p.89), « La jetée » (ibid., p129) et « Les fées du Rhin » (Passages, p.159) sont autant de fragments qui accusent la place privilégiée qu'occupe le discours michaudien sur l'élément aquatique. Le discours sur l'eau est d'autant plus capital chez Henri Michaux qu'il contribue à entretenir ce rapport privilégié qui n'a pas fini de se tisser entre "eau" et "pensée", en leur qualité de substance fluide. Dans un premier temps, nous nous proposerons de voir les enjeux primordiaux du rapport privilégié qu'entretient

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