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Commentaire composé de l'Education Sentimentale-dernière rencontre entre M. Frédéric et Mme. Arnoux

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Par   •  16 Avril 2020  •  Commentaire de texte  •  2 209 Mots (9 Pages)  •  1 240 Vues

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Texte au choix: la troisième partie chapitre 6

l’Education sentimentale retrace l’histoire d’un jeune homme qui n’aspire qu’à l’amour, à la richesse et à la gloire, mais qui dans une époque de profonds bouleversements dont l’apogée est la révolution de 1848, a peu à peu perdu ses illusions et se révélera incapable de réussir. L’auteur juxtapose la tristesse et la joie de cette génération, en touchant quiconque il peut atteindre tels que la noble, la bourgeoisie, le socialiste, l’homme d'affaires, l’artiste, etc. , et propose une réflexion subtile sur l’histoire et la nature humaine. En tant qu'un écrivain représentatif de la littérature réaliste au XIXe siècle, Flaubert nous marque et dirige en même temps la littérature moderne. l'Éducation sentimentale de Flaubert est un roman qui reflète le mieux la modernité de son style créatif, visant un nouveau domaine de méthode romanesque moderne, qui se reflète spécialement dans son style narratif innovant et dans ses compétences en description.

La troisième partie chapitre 6, qui concerne la rencontre et la séparation éternelle entre Frédéric et Mme. Arnous, est regardée comme un spectacle très important et significatif dans cette oeuvre. On le tire comme exemple, et y analyse quelques détails pour montrer des innovations caractéristiques du récit et de la description chez Flaubert. Nous nous demanderons comment l’auteur crée les personnages, l’histoire et le sentiment, ainsi que comment le texte déroule une critique implicite.

Mon article traitera cette innovation en trois parties: Tout d'abord, la discontinuité et le vide de l’intrigue. Flaubert a habilement utilisé les compétences narratives "sautantes" pour créer des "interruptions" dans la narration. Cette méthode narrative a non seulement enrichi la connotation du texte mais aussi élargit l'espace pour que les lecteurs imaginent et réfléchissent. Moins on en dit, plus on en suggère. De plus, l'auteur quitte parfois le point de vue omnipotent et tout-puissant semblable à Dieu utilisé dans les romans traditionnels. En revanche, grâce à une perspective limitée, il a rendu le récit du roman plus objectif et authentique.

Deuxièmement, en termes de la construction du roman, Flaubert a coupé tout l’histoire en fragments de scène au lieu de raconter l’intrigue continuante. Le lecteur est entouré de lieux de scène omniprésents tels que la domicile, la rue, le magasin, etc. , avec des conversations de deux personnes principales ou de plusieurs personnes. L'auteur étend les détails de la vie, et les détails qui transparaissent tout au long du texte en créant un sentiment réaliste facilitent l'intégration dans l’environnemnt pour le lecteur.

Du point de vue du personnage, l'auteur ne façonne plus une personnalité typique, ne vante plus les héros, mais pénètre directement dans les profondeurs de la nature humaine. C’est la contradiction inconciliable de l’esprit avec le physique. Le personnage principal de l'œuvre, Frédéric, a perdu sa ambition et a douté sa croyance enfin, désignant l'ennui ainsi que la déception de la vie.

1  L’intrigue et la perspective dans la narration

  1. Le vide, la discontinuité et le saut dans le récit

Dans l'Éducation sentimentale, l'auteur rompt souvent le récit continu de l'histoire. Lorsque la situation n'est pas entièrement expliquée, l'autre événement est décrit, ce qui donne au lecteur une conscience logique de "sauter". Ce saut est comme un appât qui pousse notre désir à lire .

<>

L’auteur n’a pas décrit les actions de personnage, cependant il a laissé des objets symboliques pour marquer l’expérience qui semble connecter l'histoire. À l'aide de <> <> <> et d'autres endroits sociaux, ainsi que des adjectifs <> <> et des noms émotionnels <> <> <>...qui sont pleins de tristesse et de déception, on peut-être imaginer quelques expériences et observer le changement de ce personnage. Plus précisément, après avoir subi des bouleversements dans les émotions et l'éducation, Frédéric devient indifférent et médiocre, perd passion pour la vie. Malgré ce traitement "vide" laisse le lecteur ignorant de la vie de Frédéric après la mort de Dussardier, mais après avoir lu l'article entier, et en combinant sa propre compréhension, on est probablement devine où Frédéric a été, ce qu’il a rencontré, et quel genre de douleur il a vécu ...

Certes, la discontinuité a créé un effet "vide", ce qui a accru la conjecture du lecteur sur l'intrigue de l'histoire, élargi l'espace de réflexion et fourni un espace pour le développement ultérieur. On peut dire également que ce "vide" fait comprendre aux lecteurs une liaison sur le vide spirituel de Frédéric.

  1. Perspective narrative limitée

La plupart des romans traditionnels prennent une perspective narrative omnipotente. Son caractéristique est que le narrateur sait tout et est capable de tout expliquer sans limitation perspective. Il est comme un orateur dans l'œuvre, avec un statut élevé. Prenant le contrôle du langage, des pensées et des événements des gens, et transmettez continuellement les valeurs et les idées qu'ils croient exactes.

Alors dans ce chapitre, l’auteur prend un statut égale avec ce de personnage. Soit il présent avec les personnage et suit leur point de vue. Lorsque madame Arnoux et Frédéric s'expriment mutuellement après leur rencontre, la personne commute constamment entre "elle" et "lui".Ce changement permet au lecteur de partager leurs sentiments visuels et spirituels et d’accéder complètement à l'histoire. En ce sens, le lecteur devient ami du narrateur et même devient membre de l'histoire. Quand ils se souviennent d’un même événement, parce que chacun d’entre eux a son propre perspective, et que chaque perspective présente une compréhension et une reconnaissance différentes, on a difficulté de saisir la direction et la fin paraît imprévu parfois.En effet, c’est une sorte de reflet du récit authentique et objectif.

<<-J’avais peur! Oui...peur de vous...de moi! / Cette révélation lui donnant comme un saisissement de volupté. Son coeur battait à grands coups...>> A faute d’une indique précise, on ne sais pas Mme Arnoux a peur de quoi. Mais on aperçoit comment Frédéric réagit. Son saisissement de la volupté suggèrent peut-être que, elle a peur de face à leur amour ou bien elle a peur que elle devienne trop passionné sous l'impulsion si elle lui rencontre.

Et ensuite, ces deux personnes se confient chaleureusement, tel qu’elle pose des questions et il explique tout de suite, elle exprime sa pensée et il répond à son espoir. <>Alors que chacun tient son propre perspective, pas opposé mais réellement différent. <> Ce qui conduit un développement inattendu mais réel. Ils se séparent à la fin. <>
A cause d’un perspective pareil entre le narrateur et le personnage, les informations fournies sont parfois incomplètes: combien la vérité et énigmes, cette confusion autour de Frédéric déroute aussi le lecteur.

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