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Commentaire De Français: le roman l'Etranger d'Albert Camus

Commentaire d'oeuvre : Commentaire De Français: le roman l'Etranger d'Albert Camus. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Mai 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  846 Mots (4 Pages)  •  663 Vues

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FRANÇAIS

Cet extrait provient du roman l’Etranger d’Albert Camus, écrit en 1942. Cela correspond au chapitre 6 de la première partie. Le passage étudié relate un événement important et marquant : le meurtre de l’Arabe commis par Meursault. Comment le meurtre de l’Arabe bouleverse-t-il la vie de Meursault ? Dans un premier temps, je vous montrerais que le soleil est un véritable personnage. Puis je vous expliquerais que cette scène est une scène tragique.

Dans cet extrait, l’auteur symbolise le soleil comme un être à part entière avec une personnalité. Ce qui le rend très réel pour le lecteur.

Tout d’abord, le soleil est un personnage qui domine Meursault. Nous remarquons sa position supérieur avec le champ lexical de la lumière : « La lumière a giclé sur l’acier et c’était comme une longue lame étincelante... », « Mes yeux étaient aveuglés... ». Ce personnage joue un rôle prépondérant car, il modifie la perception de Meursault. La présence du champ lexical de la chaleur accentue cette domination faite par le soleil : « Mais toute une plage vibrante de soleil se pressait derrière moi ». Cette phrase image la pression endurée par Meursault. « La brûlure du soleil gagnait mes joues et j’ai senti des gouttes de sueur s’amasser dans mes sourcils. », « la sueur amassée dans mes sourcils a coulé... ». Ces deux passages montrent bien que les sens du personnage principal sont troublés par le soleil. C’est la supériorité des éléments sur l’Homme. La répétition perpétuelle du nom masculin « le soleil » est très importante car, il met en valeur ce personnage essentiel.

Puis l’auteur caractérise le soleil comme un personnage violent et agressif. Le soleil incarne la souffrance, nous le remarquons avec le champ lexical de la souffrance : « le front surtout me faisait mal et toutes es veines battaient ensemble sous la peau. », « je ne pouvais plus supporter... ». Cependant cette souffrance s’accroît jusqu’à devenir de la torture. Nous le constatons avec la personnification : « Cette épée brûlante rongeait mes cils et fouillait mes yeux douloureux. ». Le personnage fait tout son possible pour fuir, pour éviter cette agression des plus douloureuses : « Mais j’ai fait un pas, un seul pas en avant. ». L’emploi du champ lexical du visage est pertinent car, c’est sur le visage que se concentre l’agression : « Je ne sentais plus que les cymbales du soleil sur mon front... », « mes joues... », « mes sourcils... », « mes cils... », « mes yeux... ». le visage ainsi exposé et décrit renforce le sentiment de souffrance.

Ce personnage extraordinaire est caractérisé comme violent et agressif ce qui rend la scène tragique.

Dans en premier temps, on remarque la perte des repères spatio-temporels. Meursault est complétement troublé, il n’est plus dans la réalité du monde qui l’entoure. Le champ lexical de la vision et de l’audition nous montre qu’il est perdu dans l’espace : « les a recouvertes d’un voile tiède et épais... », « C’est alors que tout a vacillé. ». Ce vocabulaire employé illustre bien que le sens de Meursault se voilent ce qui lui fait perdre la notion du temps et de l’espace. La rareté des connecteurs temporels signifie

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