Commentaire Composé du poème L'Alabatros de Charles Baudelaire

Afin, d'étudier l'œuvre de Charles Baudelaire, nous allons examiner les deux grandes parties de ce texte. L'importance de l'anecdote ainsi que la fonction symbolique de celle-ci. Elles seront accompagnées, de trois sous-parties. Cette étude, nous amènera à nous poser la question de savoir, comment le poème illustre-t-il le statut du poète dans la société ?

Deux espaces principaux sont confrontés, le ciel qui s'avère être l'environnement de l'albatros, et le pont du bateau qui est ici représenté comme l'environnement des marins.

Il sont en opposition tout d'abord par leur dimension, l'un est complétement ouvert et vaste tandis que l'autre et limité et fermé.

On peut également, les comparer par leurs situation. L'un est au dessus, dans les airs, alors que l'autre est bas, sur l'eau.

Mais aussi, par leur connotation. L'un évoque la liberté, l'évasion, tandis que l'autre connote d' un environnement terre à terre, plat, sans élévation.

Dans cette partie, on peut remarquer, la dévalorisation apportée à l'albatros, lorsque celui-ci se trouve sur terre et à l'inverse, lorsqu'il est dans les airs.

L'oiseau est mis en valeur, quand il est dans son univers, par des adjectifs comme « grandes ailes blanches » (vers 7), qui démontre également sa pureté, mais il est aussi mis en valeur par sa puissance, sa domination dû aux mots « rois » (vers 6) ainsi que « prince » (vers 13).

On peut clairement remarquer, que le poème donne deux visions opposées. D'une part, il montre le coté majestueux de l'albatros lorsqu'il vole, et d'autre part, il montre le coté ridicule de l'oiseau lorsqu'il se pose sur terre.

Le « voyageur ailé » (vers 9) est dévalorisé par les adjectifs « gauche et veule » (vers 9).

Dans cette partie du texte, qui traite le sujet des marins, on peut voir que Baudelaire les décrit comme cruels, brutaux ainsi que grossiers lorsqu'ils s'en prennent à l'oiseau.

Tout d'abord, les marins sont apparus comme un groupe d'homme, car ils ne sont pas décrit avec précision : « les hommes » (vers 1), « l'équipage » (vers 1).

De plus, entre le vers 1 et 2, nous pouvons remarquer un enjambement, qui accentue le verbe prendre qui souligne la brutalité des marins. Baudelaire met ceci en relation avec l'amusement des hommes dès le premier vers : « pour s'amuser », ce qui marque la cruauté de l'acte.

Dans cette première partie, nous avons pu rendre compte de l'anecdote qui décrit clairement les personnages ainsi que les paysages. Ce qui va ensuite nous permettre d'étudier dans la deuxième partie l'identification que le poète met en place entre l'oiseau et lui-même.

Tout d'abord, nous pouvons remarquer dans le dernier quatrain qu'un rapprochement est créé entre le poète et l'albatros grâce au vers 13 : « le poète est semblable au prince des nuées ».

Mais dans le dernier vers du poème, l'identification est nette, lorsque Baudelaire évoque « les ailes de géants » qui empêchent le poète de marcher, un mélange

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