Commentaire Composé du poème Huitre de Ponge

L’huître de Francis Ponge

Intro :

C’est en 1942 que Francis Ponge a publié le poème « l’huître » appartenant au recueil Le parti pris des choses. Francis Ponge est né en 1899 et mort en 1988. C’est un poète français. Il appartient au mouvement surréaliste qui est un courant poétique de première moitié du XXe s. qui met en avant deux slogans « changer de vie » et « changer le monde » à travers des expériences d’écritures parfois audacieuses, comme l’écriture automatique ou le récit de rêves. Francis Ponge est connu plus particulièrement pour ces œuvres Proêmes (1949) et Lyres (1961). Ses contemporains sont Breton, Eluard ou encore Aragon.

« L’huitre » est un poème descriptif et ludique en prose. Dans ce poème Ponge décrit l’huitre de façon précise. C’est une définition-description de l’huitre. Nous pouvons nous poser la question : En quoi ce poème est-il original ?

I- La description précise de l’huitre

a) Vision progressive de l’huitre (de l’extérieur à l’intérieur)

b) Présence des 5 sens

II- L’huitre un être extraordinaire

a) Allégorie du monde

b) Allégorie de l’espoir

I- a) Dans un premier temps nous allons voir une description précise de l’huitre. En effet nous pouvons voir qu’il y a une vision progressive de l’huitre, Ponge commence par décrire l’huitre extérieurement ligne 1 « la grosseur d’un galet moyen », « apparence plus rugueuse », ligne 5 « son enveloppe ». Ensuite nous pouvons constater que l’huitre est décrite d’une vision intérieur ligne 6 « A l’intérieur », ligne 8 et 9 « sur les bords ». Cela montre bien que la description de l’huitre est précise.

b) Les cinq sens sont aussi présents dans ce poème. Nous pouvons voir le champ lexical de la vue avec les couleurs ligne 1 « couleur moins unie » ligne 2 « blanchâtre » ligne 8 « verdâtre ». Il y a aussi le champ lexical du touchée ligne 1 « rugueuse » ligne 4 « tenir au creux » et ligne 8 « visqueux » Le champ lexical du gout avec ligne 6 « à boire et à manger ». Nous pouvons voir aussi ligne 8 « à l’odeur » qui montre le sens de l’odorat. Puis nous avons ligne 4 « coupent » « cassent » et « les coups » qui fait apparaitre l’ouïe. La présence des 5 sens montre que la description de l’huitre est précise.

Le fait de décrire précisément (extérieurement et intérieurement) une huitre est quelque chose d’original, l’idée d’écrire un poème sur une huitre est inhabituelle.

II- a) Dans un second temps nous allons voir que l’huitre est considérée comme un être extraordinaire. Tout d’abord nous pouvons voir que l’huitre est une allégorie du monde. Une allégorie représente de façon concrète et imagée les divers aspects d’une idée abstraite, donc nous pouvons voir lignes 2 et 6 la répétition du mot « monde » ligne 6 nous avons « firmament » , il y a aussi une métaphore à la ligne 7 « les cieux d’en dessus s’affaissent sur les cieux du dessous » en effet les coquilles de l’huitre sont comparées au ciel. Le mollusque qui se trouve dans l’huitre est comparé à une mare ligne

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