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Chapitre 3-4 de la théorie sexuelle de Freud

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Par   •  15 Décembre 2016  •  Fiche de lecture  •  2 947 Mots (12 Pages)  •  1 272 Vues

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Chapitre 3 et 4, Trois essais sur la théorie sexuelle. Freud. (1905)

        Notre exposé porte sur les chapitres 3 et 4 de l’essai sur la sexualité infantile dans livre de Trois essais sur la théorie sexuelle, de Freud, paru en 1905. Il fait partie de sa première topique.

C’est un de ses premiers livres. Mais également un de ceux qu’il a le plus revu et le plus modifié.

Il a beaucoup été critiqué lors de sa parution, notamment par le point de vue révolutionnaire qu’il avait pour cette époque. En effet, il décrit l’enfant comme un être pervers avec des pulsions sexuelles : un sujet très tabou au début du XXème siècle.

Il faut également rappeler que ce texte étant un essai, il s’agit d’hypothèses. D’autant plus que ses analyses sont faites l’observation qu’il a de ses patients, ce n’est donc pas représentatif pour l’ensemble des individus.

Nous allons évoquer le but sexuel de la sexualité infantile à travers les caractères des zones érogènes et le but de la pulsion infantile : à travers les pulsions et la recherche du plaisir. Ce qui nous permettras de continuer sur les pulsions partielles avec la masturbation infantile et son impact dans les futures névroses. Le dictionnaire de la psychiatrie des éditions CILF définit ces pulsions partielles comme des pulsions qui sont à l'œuvre chacune pour son propre compte dans la phase prégénitale du développement libidinal. (C’est-à-dire que ce sont des pulsions indépendantes qui ont lieu pendant le développement sexuel de l’enfant). Nous parlerons également de la période de floraison de la sexualité (qui se passe après le stade latence) pour terminer sur le retour de la masturbation infantile avec d’autres pulsions partielles, à travers ses prédispositions à la perversion polymorphe. Nous verrons notamment la pulsion d’exhibition et de perversion, mais aussi, la pulsion de cruauté. Ces pulsions qui, nous le verrons, peuvent également avoir un impact sur la sexualité du futur adulte.

Freud définit les zones érogènes comme des lieu de la peau ou des muqueuses qui sont destiné à susciter une sensation de plaisir, qu’il définit lui-même d’une “ qualité variable “. Il énonce également que les stimuli qui les engendrent sont issue de “condition particulière”. Cela étant il admet que ces conditions sont pour l’instant inconnu et il suppose juste que le caractère rythmique y est sans doute lié

En partant de ces postulats on peut donc définir plus simplement les zones érogènes comme des partie du corps destiné à procurer du plaisir si on leur soumet un stimulus adéquat. Cela étant on ne peut que s’interroger sur ce qui fait d’une zone érogène ce qu’elle est, et le but de l’existence de ces zones en question.

En ce qui concerne, il est plutôt simple, générer du plaisir qui fait parti intégrante du mécanisme menant à la reproduction, quant à leur existence, Freud l’explique par la nécessite de leur but. Cependant, il y intègre également une classification.

Tout d’abords, les trois zones érogènes dites “ prédestiné” à savoir : la zone buccale ; la zone anale et la zone phallique, qui se retrouve dans les stades de la sexualité infantile énoncé par Freud. Ces trois zones sont découvertes par l’enfant presque par hasard, notamment dans le cas du suçotement que Freud utilise comme exemple. En effet, le nourrisson découvre cette zone et y attache un sentiment de plaisir avec l’allaitement, ce qui plus tard entrainera une recherche de ce même plaisir par répétition de ce comportement. Il en est de même pour l’autre catégorie de zone érogène que définit Freud, sous le nom de” zone néo érogène” ces dernières n’ont à l’origine aucun but sexuel, mais sous certaine condition spécifique au vécu de chaque individu elles peuvent être également associé à un certain plaisir et donc par la suite, lors de la répétition d’un comportement de type stimuli suscité à nouveau une sensation de plaisir et ainsi garder ce caractère.

Comme dit précédemment le but de ce genre de stimulation est donc la recherche de satisfaction, la zone ainsi excitée, ayant été choisi d’une manière ou d’une autre, afin de revivre un plaisir ultérieur, ce qui engendre le besoin de répétition. Cependant n’importe quelle zone ne peut pas remplir ce but de façon durable. Freud invoque ici le hasard, pour exprimer l’idée que n’importe quelle zone ayant suscité du plaisir chez un enfant, et qui va continuer à la stimulé, ne sera pas persistante si cette zone na pas de but autre.  Il reprend en effet l’exemple du suçotement en disant que ce plaisir buccal est associé à la nutrition.  

On arrive donc à dire qu’un vécu de plaisir lié à une zone érogène entraine des états de de besoin qui se définisse par des stimulation interne ; autrement dit des excitations d’origine centrale qui demande une stimulation externe, tel qu’une manipulation ou une succion. Le but étant que cette stimulation interne projeté sur une zone érogène périphérique appelle un comportement afin d’éprouver un sentiment de satisfaction ce qui suspend la stimulation interne, autrement dit “ qui soulage le désir “

Voilà donc comment Freud explique l’existence des zones érogènes et le but sexuel infantile, cependant il est intéressant de faire le lien entre la formation de ces zones érogène (notamment dans le cas de la sélection des zones érogène prédestiné, et des zones néo érogène), avec les déviances et certain cas d’hystérie (mais ça on le garde pour les questions).

Nature de la pulsion

Les pulsions sexuelles et les pulsions du Moi ne s’opposent pas d’emblée. Bien au contraire, au début de la vie, les pulsions sexuelles s’étayent sur les fonctions d’autoconservation, c’est-à-dire qu’elles ont en commun avec elles et qu’elles leur empruntent à la fois leur source corporelle et leur objet ; à ce moment, les pulsions sexuelles ne se définissent, en somme, que par un certain mode particulier de satisfaction qui n’est, pour ainsi dire, qu’une sorte de bénéfice obtenu en plus. L’exemple type est celui de la succion qui est nait du besoin répétitif de la satisfaction lors de l’allaitement ; avec l’apport alimentaire en lait maternelle et le plaisir que cela procure.

Phase anale

Le plaisir anal existe dès le début de la vie mais il ne constitue pas la source première de plaisir. Ce n’est que lorsque s’installe le contrôle des sphincters que le plaisir lié à la défécation ainsi que les conflits spécifiques qui s’y rattachent occupent une situation privilégiée.

La zone érogène est la zone anale, c’est-à-dire la muqueuse anale et la zone intestinale. Elle gardera une grande stimulabilité génitale plus tard. L’objet de la pulsion est le contenu intestinal ou encore appelé « boudin fécal » par Freud.

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