Chagrin d'école, imagination de la suite

Ah, le cœur lourd que j'avais à ce moment même ! Je me sentais inutile, bête et et je me sentait la personne la plus irrécupérable du monde. J'étais allé au café d'en face, et je m'étais assis sur une table, le regard vide.

Tu ne m'avais pas dit que tu bossais cet aprèm' ?

Cette voie, c'était celle de Claude, un ami de toujours. J'avais, il me semble, prit un certain temps à lui répondre.

Si.

Bha, qu'est ce que tu fais la alors ?

J'y arriverais jamais.

Il s'était assis à coté de moi, en me fixant étrangement.

Mais arrêtes avec tes bêtises ! T'as pas bientôt finit de te plaindre ? Il avait dit cela en souriant. Mais je ne voulais pas sourire.

Je comprend pas, je comprend rien. Je suis fichus j'te dis.

Ça t’intéresse pas c'est tout ! Regarde, la dernière fois, tu avais pas prit beaucoup de temps à calculer l'argent que la caissière te devait.

Tout le monde fait ça. Es ce que tu crois au moins à ce que tu est en train de dire ?!

Tu es intelligent, c'est juste que tu es découragé.

Je travaille. Tout le temps ! Même quand j'essaie j'arrive pas ! Regarde, aujourd'hui, le chien à prouvé qu'il était plus intelligent que moi, il à ramené sa vieille couverture et l'a posé sur le lit pour ne pas le salir, pour être avec ses maîtres. Ca se trouve, il à même compris le cour de trigo. Mes examens, ça fait un bail que j'essaie de les avoirs, même un cloporte aurait fait mieux. Je ne sais pas ce qui se passe, mais mon cerveau doit être conçut pour ne pas intégrer quoi que ce soit.

Claude avait soupiré.

Daniel, tes exams' tu les aura ! Ton chien à juste amené une couette sur un lit ! Si t'y arrives pas c'est parce que tu t'es mis dans la tête que jamais t'y arriveras, alors que c'est complètement faux ! Essaie, encore et encore, soit obstiné et ne lâche pas prise, je sais que tu réussiras. Et c'est pas en te pensant bête que ça marchera. Ai confiance en toi aussi. T'as tout pour réussir, alors t'as intérêt d'y arriver.

Je ne savais pas quoi répondre, mais cet ami m'avais fait du bien. C'était comme si je me sentais moins bête, plus légé, soulagé. Et pourtant, j'avais répondu :

Je n'y arriverais jamais.

...