CNED Communication

Interview Lena Lauzemis

• Comment s’est passée la direction d’acteurs avec un réalisateur venant du documentaire ?

• Avez-vous des points communs avec Gudrun, votre personnage ?

• Voyez-vous Gudrun comme une femme forte ou au contraire, une lâcheuse (du fait qu’elle abandonne son enfant) ?

• Comment vous êtes-vous plongée dans votre personnage ?

• Pourquoi un tel sujet vous attirait tant ?

• Vous sentez-vous un devoir de mémoire sur cette période-là de l’histoire de l’Allemagne ?

• Est-ce que cette histoire vous a beaucoup apporté d’un point de vue personnel ?

• Si Andres Veiel vous proposait de jouer dans son prochain film, accepteriez-vous tout de suite, et si oui pour quelle(s) raison(s) ?

• Qu’ont pensé vos proches de ce film ?

• Quelle a été la scène la plus difficile à jouer ?

• Qu’est-ce que ça fait de jouer aux côtés de deux acteurs plus connus que vous sur la scène mondiale (August Diehl et Alexander Fehling) ?

• Avez-vous beaucoup appris à leurs côtés ?

• Aimeriez-vous partir à l’étranger pour découvrir d’autres réalisateurs ?

• Avec quel(s) réalisateur(s) ou acteur(s) rêvez-vous de tourner un jour ?

• Quels sont vos projets artistiques depuis ce film ?

• Vous voyez-vous dans un prochain biopic mettant en scène une femme forte ?

l’espace de deux films seulement, Koen Mortier explore différents récits dans différentes formes tout en gardant une certaine griffe: un montage saccadé, des personnages singuliers, une bulle onirique dans un monde qui semble réaliste.

Si Soudain le 22 mai met en scène un attentat, le monde spatial et sa population dans lequel cet attentat appartient sont vides, totalement vides et trop silencieux pour faire vrais, Ex-Drummer quant à lui présente d’entrée de jeu un univers extravagant de part ses personnages décalés et déconnectés d’une certaine réalité et un espace qui ne semble pas les atteindre, alors que la trame narrative qui les emmène jusqu’au concert, elle, est bien réaliste.

Koen Mortier bouscule les conventions et fait lumière sur une nouvelle génération de réalisateurs belges avec entre autres Dimitri Karakatsanis (Small Gods) et Christophe Van Rompaey (Moscow, Belgium).

En attendant son adaptation de Haunted par Chuck Palahniuk l’auteur de Fight Club, Koen Mortier vient de montrer par deux fois que la Belgique n’a pas dit son dernier mot. Une poignante vivacité vibre dans les entrailles de ses films… A quand le prochain ?

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