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Biographie Molière

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Par   •  10 Mai 2014  •  2 118 Mots (9 Pages)  •  927 Vues

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I- enface et etude 1622-1643

1) Enfance

Jean-Baptiste Poquelin naquit à Paris en 1620, dans une maison qui subsiste encore sous les piliers des Halles. Son père, Jean-Baptiste Poquelin, valet de chambre tapissier chez le roi, marchand fripier, et Anne Boutet[5], sa mère, , Marie Cressé, lui donnèrent une éducation trop conforme à leur état, auquel ils le destinaient. A 10 ans sa mère mourrut : il resta jusqu’à quatorze ans dans leur boutique, n’ayant rien appris, outre son métier, qu’un peu à lire et à écrire. Ses parents obtinrent pour lui la survivance de leur charge chez le roi ; mais son génie l’appelait ailleurs. On a remarqué que presque tous ceux qui se sont fait un nom dans les beaux-arts les ont cultivés malgré leurs parents[6], et que la nature a toujours été en eux plus forte que l’éducation.

2) Entrée au college

Poquelin avait un grand-père qui aimait la comédie, et qui le menait quelquefois à l’hôtel de Bourgogne. Son goût pour l’étude se développa ; il pressa son grand-père d’obtenir qu’on le mît au collége, et il arracha enfin le consentement de son père, qui le mit dans une pension, et l’envoya externe au college jésiute de Clermont

Le jeune Poquelin fit au collége les progrès qu’on devait attendre de son empressement à y entrer. Il y étudia cinq années avant de partir faire des études de droit.

L’Huillier, homme de fortune, prenait un soin singulier de l’éducation du jeune Chapelle, son fils naturel ; et, pour lui donner de l’émulation, il faisait étudier avec lui le jeune Bernier, dont les parents étaient mal à leur aise. Au lieu même de donner à son fils naturel un précepteur ordinaire et pris au hasard, comme tant de pères en usent avec un fils légitime qui doit porter leur nom, il engagea le célèbre Gassendi à se charger de l’instruire.

Gassendi ayant démêlé de bonne heure le génie de Poquelin, l’associa aux études de Chapelle et de Bernier. Jamais plus illustre maître n’eut de plus dignes disciples. Il leur enseigna sa philosophie d’Épicure, qui, quoique aussi fausse que les autres, avait au moins plus de méthode et plus de vraisemblance que celle de l’école, et n’en avait pas la barbarie.

Poquelin continua de s’instruire sous Gassendi. Au sortir du collége, il reçut de ce philosophe les principes d’une morale plus utile que sa physique, et il s’écarta rarement de ces principes dans le cours de sa vie. Ayant renoncé à une carrière juridique et à l’héritage que son père aurait pu lui offrir, il est presque certain que le jeune Poquelin fit ses débuts théâtraux avant 1643.

II-Les débuts de Poquelin au théatre

1) Illustre théatre 1644-1645

Son père étant devenu infirme et incapable de servir, il fut obligé d’exercer les fonctions de son emploi auprès du roi. Il suivit Louis XIII dans le voyage que ce monarque fit en Languedoc en 1641 ; et, de retour à Paris, sa passion pour la comédie, qui l’avait déterminé à faire ses études, se réveilla avec force. Poquelin s’associa avec quelques jeunes gens qui avaient du talent pour la déclamation ; ils jouaient au faubourg Saint-Germain et au quartier Saint-Paul. Cette société éclipsa bientôt toutes les autres ; on l’appela l’Illustre Théâtre [8]( qui ouvrit au ju de paume des métayers en janvier 1644) . Ce fut alors que Poquelin, sentant son génie, se résolut de s’y livrer tout entier, d’être à la fois comédien et auteur, et de tirer de ses talents de l’utilité et de la gloire. Il prit alors le nom de moliere. Or la compagnie connut rapidement des difficultés financières et déménagea au jeu de paume de la Croix-Noire. Son succès ne fut cependant point assuré, et l’Illustre Théâtre fit faillite en mai 1645.

2) Début de molière dans la comédie 1646-1657

Après la faillite de l’Illustre Théâtre, Molière et la famille Béjart quittèrent Paris en 1646. Madeleine Béjart avait déjà pour protecteur le duc d’Épernon, et celui-ci prêta son nom à la nouvelle troupe de Molière et de ses compagnons.

La troupe du duc d’Épernon sous la direction de Charles Dufresne au départ fut basée à Bordeaux. Elle faisait des tournées en Languedoc surtout, et prit une autre base à Pézenas [Hérault]. Elle visitait aussi Provence, et montait jusqu’à Lyon où elle s’installerait vers 1653. Il est probable que cette période eût constaté les débuts de Molière comme auteur comique, avec La Jalousie du barbouillé et Le Médecin volant.

En 1652, la troupe attira le patronage du prince de Conti. Lors de son installation à Lyon en 1653, les comédiens du prince de Conti jouèrent deux nouveautés de la plume de Molière, toutes deux comédies en cinq actes: L’Étourdi qui fut représenter à Lyon en 1653, ou Le Contre-Temps et, en 1656, Le Dépit amoureux.

Malgré la réussite de ces pièces, la troupe perdit son protecteur. Le prince de Conti se convertit en 1657 et retira son patronage. Désormais il deviendrait l’un des opposants du théâtre les plus acharnés de son époque.

III-Retour à paris

1) Début à paris 1658-1659

En 1658, Molière et les Béjart regagnèrent Paris. La réussite de L’Étourdi et du Dépit amoureux suscita l’attention de Monsieur, le frère du Roi XIV, qui leur accorda sa protection.

La troupe s’installa à la salle du Petit-Bourbon qu’elle devait partager avec des comédiens italiens. Ces italiens, interprètes de la commedia dell’arte, étaient alors très à la mode et Molière, désormais directeur de la troupe, dut s’accomoder à ses hôtes. La troupe de Molière jouait sur ce théâtre les mardis, les jeudis, et les samedis ; et les Italiens, les autres jours.

Molière connut néanmoins en 1659 un succès énorme avec Les Précieuses ridicules, une farce qui satirisait les tentatives de raffinement de la langue française et les affections de galanterie exigées par des personnages qui voulaient imiter une mode de vie décrite dans certains romans de l’époque, surtout ceux de Madeleine de Scudéry. Ainsi cette pièce non seulement élança Molière dans sa carrière comme directeur de théâtre, elle mais le fit entrer dans les polémiques littéraires de son temps. Dès lors la troupe de Molière prit le titre de la Troupe de Monsieur, qui était son protecteur. Deux ans après, en 1660, il leur accorda la salle du Palais-Royal.

Les italiens vinrent avec, mais à des conditions plus égales.

Les comédiens

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