Baudelaire, Les fleurs du mal. L'Albatros

Baudelaire, Les fleurs du mal.

INTRO :  

• Charles Baudelaire est un poète du XIXème siècles, influencé par le Romantisme, qui ouvre la voie au symbolisme. Il appartient au groupe des Parnassiens ( Recherchent la beauté ).
• Fleur du mal est un recueil de poèmes en vers, qui retracent les ressentis de Baudelaire
• Le poème l’Albatros est composé de 4 quatrains, en alexandrins à rimes croisées. Le sujet est l’albatros, oiseau des mers du sud qui est connu par Baudelaire lors de son voyage à l’Ile Maurice, Baudelaire donne un sens symbolique à la situation de l’albatros.
• LECTURE
• Comment fait-il de cet oiseau un symbole du poète ?

I/ L’Albatros sortis de son milieu de transplantation.

1. La mise en place de la situation montre bien cette transplantation ; La situation : un voyage en mer : champs lexicale et les figures de style : comparaison dont le comparant est « avirons », périphrase « gouffre amers » qui évoque les fond marins menaçant. La transplantation est montrée par le passage entre le haut et le bas, ce qui suggère une chute : Le vol, le ciel, les ailes sont des mots qui renvoient au haut. La ligne horizontale du pont du navire, mots qui renvoient au bas.
2. L’albatros défiguré ; 6 qualificatif descriptifs qui son réunies  2 par 2. Les 2 premier ont un effet d’hyperbole, les 2 autres soulignent la maladresse : (v.2,6,9), la laideur moral : (v..1,6,9), la laideur physique (v.10), l’ensemble signifie la dégradation, qui passe de sublime à grotesque, la périphrase (v.12) indique que l’Albatros a un handicap.
3. L’albatros humilier ; l’Albatros est humilier par la capture (v.2) comme un prisonnier comme le montre le verbe « prennent », (v.11,12) il y à 2 exemples de torture fait par « l’un » et par « l’autre » qui sont 2 marins anonymes. (v.11) : la violence, (v.12) : l’imitation dégradée. C’est une parodie.

BILAN : L’Albatros est un dieu déchu, les lecteurs prennent en partis pour l’oiseau contre les homes, Baudelaire oppose la laideur humaine à la beauté de l’oiseau.

II/ L’éloge de l’Albatros.

1. Image de l’Albatros dans son environnement ; L’Albatros est magnifique. Les périphrases l’associent à l’air et dans 2 cas, associé au voyage. C’est périphrases insistent sur la puissance de l’oiseau en vol : (v.2) Adjectif « vaste » qui renvoie à l’ampleur : (v.7) « grande ». Puissance renforcée par « ces rois de l’azur » personnification qui renvoie au pouvoir supérieur sur les autres hommes.
2. L’Albatros est l’allégorie du poète ; Le (v.13) donne la clé en  établissant une comparaison entre l’Albatros et ce qu’il représente : la condition du poète, on peut faire des liens entre certaines expressions dans le dernier quatrain et des expressions dans les 3 premier, la périphrase « prince des nuées » à « rois de l’azure » (v.14). Le (v.15) il y as le 1er hémistiche (v.2,5) « prendre ». Donc l’Albatros est bien une allégorie du poète, il représente la situation de Baudelaire au XIème siècles. Le dernier quatrain définit la place du poète « huées »  le situe dans les hauteurs. Le poète est représenté comme dans un monde inaccessible. Puissance du poète montré par la métaphore « géant ». Cet Univers est en fait le monde idéal. Le dernier quatrain définit aussi la relation entre le poète aux hommes et au monde réel.

CONCLUSION : Cet oiseau est un symbole qui permet de bien représenté la condition du poète au XIXème siècles, les valeurs bourgeoise font que le poète est un incompris, car on ne s’intéresse qu’à l’utile. Ces poètes se sont appelés les « Poètes Maudit » ici c’est grâce à l’écriture poétique.

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