Autobiographie écriture de l'autre?

Ce n'est que récemment dans l'histoire littéraire qu'on en vint à considérer l'autobiographie comme un genre littéraire à part entier. Apologétique dans l'Antiquité, ce type de discours servait de défense et de justification lors de procès ou dans des entreprises commerciales. Au XVIIè et XVIIIè siècles, il est considéré comme une activité mineure sinon et assimilé aux "mémoires". Il faut attendre le XlXè siècle pour qu'il acquière ses lettres de noblesse. Dorénavant considéré comme un genre, sa définition n'en reste pas moins problématique.

Il s'agirait selon Lejeune d'un " Récit rétrospectif en prose qu'une personne réelle fait de sa propre existence, lorsqu'elle met l'accent sur sa vie individuelle, en particulier sur l'histoire de sa personnalité. "Autrement, 'il s'agit d'une identité entre l'"auteur", le "narrateur" et le "personnage", et est garantie par le "nom propre" de l'auteur, qui peut être lu sur la couverture du livre et qui prend en charge l'énonciation du texte publié, à travers ce que l'on appelle "le pacte autobiographique".

Entreprendre la rédaction de sa vie exige de se surpasser et une telle démarche conduit à un acte de merveille, de révélation : l'autobio cest s'éveiller à soi meme par lectirute.

Il s'agit d'un retour à la vie qui contient à la fois la prise de conscience de la richesse du passé et à traves son exploration la promesse de la construction du moi par l'ecriture autobio qui transforme le tps perdu en tps retrouvé. Mais alors quel "moi" tient à la plus grande légitimité dans un récit autobiographique, comment distinguer la démarche autobiographique de ces autres productions de la littérature du "moi" (que sont précisément les mémoires, les journaux intimes, les biographies, les autoportraits) et comment appréhender l'idée de Rousseau telle que "nul ne peut écrire la vie d'un homme que lui-même " (Confessions, 1764) ? Qui peut prétendre à se connaître miex que son prochain ?

Dans un premier mouvement nous étudirons le fait qu'un homme qui écrit sur soi, étant le seul détenteur de ses actes et pensees, accède à une vérité dans son entreprise d'écriture ? Il emporte donc la légitimité

Mais finalement il se heurte à son déterminisme et à sa condition humaine, il entre dans une littérature de partage, de communication et se fait influence par son milieu, peut-il prétendre à l'universalité ? Ainsi , l'ecriture de soi ne serait-ce pas l'ecrtiure de lautre ?

...