Anthologie poésie amoureuse

        Anthologie

Préface :

La poésie, du latin poiein signifiant « faire, créer », est un genre littéraire très ancien servant notamment à travers le lyrisme à exprimer les émotions du poète. L’amour touche chaque personne sur terre mais jamais de la même manière. Au sein de cette anthologie chaque poète perçoit l’amour différemment. Nous pouvons voir par exemple chez Pierre de RONSARD dans Si c'est aimer, Madame, et de jour, et de nuit un amour fou, qui pour lui est parfait tout comme les amoureux en vert de Marc CHAGALL. Il y a aussi une très forte harmonie, cohérence entre le poème de VERLAINE À celle qu’on dit froide et Le baiser de KLIMT par rapport à l’amour similaire se dégageant des œuvres ou encore le poème écrit par plusieurs auteurs inconnus en 2012 sur le thème d’Arlequin et Colombine et l’œuvre du couple avec une cithare de Michael CHEVAL notamment à la ressemblance de l’homme avec Arlequin mais aussi au vide situé en dessous du couple. Nous pouvons aussi associer Repentance de Jules CANONGE avec fugit amor une sculpture de RODIN. Dans ces deux œuvres il s’agit d’un amour fini, la femme se tourne vers l’avenir mais l’homme aussi symbolisant son passé essaie de la retenir. Les cadenas du pont des Arts de Paris que des amoureux ont laissés accrochés éternellement représentent leurs souvenirs exprimés dans l’œuvre du poème d’un auteur inconnu, les deux œuvres concordent aisément. Le poème Absence de Laetitia SIOEN se distingue des autres car il est porté sur la solitude amoureuse, un amour passé, le chemin vers une nouvelle vie comme sur le tableau le chemin de l’amour. Dans le tableau d’Alain CABOT, au premier plan nous pouvons voir u couple dansant devant le chaos symbolisant la guerre, nous pouvons relier cette œuvre au poème Adieu écrit par Guillaume APOLLINAIRE se trouvant au front. Ces deux œuvres sont la preuve que la guerre n’est pas un obstacle pour l’amour. Le poème Il lui disait : vois-tu.. de Victor HUGO parlant de fuir Paris pour la campagne concorde très bien avec le tableau La fée de l’amour de Félix ABERASTURI, où on peut y voir la fée éponyme  suivie par de nombreuses fleurs devant la tour Eiffel. Un autre poème d’un auteur inconnu associé au tableau de Kovalenko Kseniya est à la fois triste, doux et éclatant comme sur cette peinture dont on ne sait s’il fait beau ou mauvais temps, avec des couleurs chaudes et froides qui retranscrivent bien les émotions que l’on peut ressentir.

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