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Anthologie Sur L'enfance

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Par   •  9 Novembre 2012  •  2 074 Mots (9 Pages)  •  23 960 Vues

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Sommaire :

• Lorsque l’enfant paraît, Victor Hugo (1830)

• Le joujou du pauvre, Charles Baudelaire (1869)

• L’enfance, Gérard de Nerval (1822)

• Poème pour un enfant lointain, Alain Bosquet (20ème siècle)

• Le cancre, Jacques Prévert (20ème siècle)

• Les jardins de l’enfance, Maryse Abran Pengrech (2005)

• Mignonne allons voir si la rose, Pierre de Ronsard (1545)

Préface :

Lecteurs, le thème de l’enfance va être abordé dans cette anthologie. En effet, c’est un stade de développement dans la vie qui fait après transition vers l’adolescence. J’ai choisi ce thème parce que lorsque je pense à mon enfance, que des bons souvenirs ressortent, c’est un âge heureux que j’associe à l’insouciance. De plus lorsqu’on parle de poème sur l’enfance ils sont souvent associés à la beauté, les poètes relatent souvent leurs ancien souvenirs d’enfance et leurs poèmes sont des plus souvent joyeux.

Mon choix pour le poème de Victor Hugo « Lorsque l’enfant parait », est du fait que le poète aborde bien le sujet de la naissance d’un enfant. C’est un enfant pur, qui n’a point blessé et qui fait le bonheur de sa famille. J’ai mis ce texte en premier dans mon anthologie car il reflète l’importance de l’enfant dans la famille mais aussi parce que tout commence par la naissance. L’illustration de Maurice montre bien l’amour que porte sa mère à l’enfant et combien il est fragile à cet âge là car il ne peut se nourrir tout seul.

Le poème de Baudelaire explique qu’il y a plusieurs classes sociales même chez les enfants, en effet personne ne choisit sa famille. Mais contrairement au adultes l’enfant ne juge pas, à la fin du poème ils rient tout les deux sans s’occuper d’autres choses. J’ai choisi une illustration de Watteau car on voit de part ces vêtements un enfant d’une classe sociale élevée et un autre complètement nu, et je trouve que cela représente bien le texte de Baudelaire. Ce poème est après celui de Victor Hugo car on y apprend qu’il y a différents types d’enfants mais aussi qu’ils ne se jugent pas sans connaitre l’autre, contrairement aux adultes qui parfois le font.

Gérard de Nerval fait transparaitre l’insouciance de l’enfance ne pas « songer au lendemain ». En effet on ne se préoccupe que de soit lorsque on est enfant, on ne pense qu’à jouer ou aller parcourir les champs avec des amis. L’illustration de Sharp montre des enfants s’amusant dans un lac à chercher des poissons et ça les fait sourire, j’ai choisi cette peinture car dans mon enfance je faisais exactement la même chose et cela me rappel un souvenir heureux. Ce poème apparait en troisième car un enfant n’a aucun soucis il ne se préoccupe de rien et vit avec insouciance chaque jour. Cela reflète donc bien la mentalité des enfants.

Le poème d’Alain Bosquet reflète qu’un enfant n’a pas besoin de beaucoup pour s’amuser il a juste son imagination. L’illustration de ce poème est un enfant qui tient une fleur en référence aux derniers vers du poème. J’ai choisi de le mettre en 4ème position car on y retrouve une autre facette de la mentalité d’un enfant, pleine d’imagination.

Puis le poème de Jacques Prévert fait rappel à l’école et au cancre qui fait souvent rire les camarades de classe mais pas le professeur. Le cancre a toujours sa pensée ailleurs et est heureux, « il dessine le visage du bonheur ». L’illustration de Brossault montre un cancre, en effet il porte le chapeau du cancre et a le regard rêveur. Ce poème apparait dans cette anthologie pour aussi rappeler les joies de l’école lorsque qu’on était enfant.

Maryse Abran-Pengrech se souvient de son enfance, et même adulte lorsqu’elle y songe le bonheur s’ouvre à elle. En effet elle n’a pas oublié les moments heureux de son enfance et elle aimerait la retrouver cette belle époque mais c’est fini, elle ne peut que s’en souvenir. L’illustration d’Augustin Lhermitte montre une petite fille au bord d’un lac, on pourrait croire que c’est l’auteur qui s’imagine lorsqu’elle était enfant. Ce poème et après celui de Prévert car il démontre que même adulte on se souvient toujours de nos moments heureux lorsque qu’on était enfant et que cela nous procure toujours un grand bonheur.

Enfin, Pierre de Ronsard fait tenir compte que l’enfance et donc la jeunesse n’est pas éternelle, en effet on n’est pas enfant toute sa vie. Il faut donc profiter de ces instants de bonheur. L’illustration de Riesener montre une petite fille, je l’ai choisit car le poète s’adresse a « Cassandre » et cette peinture reflète la très jolie « mignonne » dont il parle. Ce poème est en dernière position pour rappeler que la jeunesse fait le temps d’un instant et se consume très vite quoi que l’on puisse faire.

Donc venez lire lecteurs et prendre gout à votre enfance perdue.

Maternité aux manchettes de dentelles de Denis Maurice (19ème siècle)

Victor Hugo, Lorsque l’enfant paraît.

Lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille

Applaudit à grands cris. Son doux regard qui brille

Fait briller tous les yeux,

Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être,

Se dérident soudain à voir l'enfant paraître,

Innocent et joyeux.

Soit que juin ait verdi mon seuil, ou que novembre

Fasse autour d'un grand feu vacillant dans la chambre

Les chaises se toucher,

Quand l'enfant vient, la joie arrive et nous éclaire.

On rit, on se récrie, on l'appelle, et sa mère

Tremble à le voir marcher.

Quelquefois nous parlons, en remuant la flamme,

De

...

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