Analyse maison usher

Le narrateur décrit le comportement incohérent de Roderick comme étant plein de vie à un moment et absolument maussade (boudeur / renfrogné) le moment suivant. Il passe d'un extrême à l'autre. Son apparence physique sauvage et négligée reflète son état mental. Les cheveux de Roderick sont ébouriffés et son instabilité mentale, qui semble alterner entre dépression et énergie nerveuse, transparaît dans sa voix et ses gestes.

'[...] ce que l'on peut observer chez l'ivrogne perdu et le mangeur irrécupérable d'opium"

Le narrateur semble maintenant interpréter l'état mental de Roderick en termes de consommation d'alcool ou d'opium. Il est suggéré ici que l'apparence de Roderick ressemble à celle d'un alcoolique ou d'un opiomane.

Symptômes

Agitation nerveuse extrême" - il souffre d'une anxiété excessivement aiguë.

une acuité morbide des sens" - il est devenu hypersensible.

Il ne supporte plus certains vêtements, l'odeur des fleurs, la lumière et la plupart des sons, il est terrifié et vit dans la peur. Il est dans un état constant d'"intolérable agitation".

La maladie de Roderick est-elle physique ou psychologique ?

Le narrateur laisse entendre que Roderick Usher souffre d'une maladie nerveuse, et non physique : "une agitation nerveuse excessive". Il souffre d'une déficience mentale qui perturbe la pensée et les sentiments normaux : il est dans un état constant d'"agitation intolérable". "Il souffrait beaucoup d'une acuité morbide des sens" : l'expression "morbide" indique clairement un intérêt anormal et malsain pour la mort.

Il y a également une dimension surnaturelle et superstitieuse à son affliction. Il pense que le manoir familial exerce une influence considérable sur lui : "Il était enchaîné par certaines impressions superstitieuses à l'égard de la demeure qu'il tenait (...)". De plus, son apparence physique "épouvantable" ("cadavérique", "l'être maigre") fait penser à des créatures surnaturelles comme les fantômes et les spectres. Il est tourmenté par la peur - et plus précisément par la peur de sa propre peur. Ce sentiment est même personnifié comme un fantôme qui le hante : "dans une lutte avec le fantôme sinistre : LA PEUR

Selon Roderick Usher, quelle est la cause de son état ? Que pense-t-il qu'il va lui arriver ?

Il pense que sa maladie découle de l'histoire tragique de sa famille et d'une prédisposition génétique : "C'était, disait-il, un mal constitutionnel et familial, et un mal pour lequel il désespérait de trouver un remède". Roderick est convaincu que sa famille est condamnée et qu'il finira par mourir, comme tous les membres de sa famille avant lui : "Je vais périr", "Je dois périr dans cette déplorable folie".

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