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Analyse littéraire sur la Horla et la Vénus d'Ille

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Par   •  28 Août 2019  •  Analyse sectorielle  •  876 Mots (4 Pages)  •  2 003 Vues

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Analyse littéraire sur la Horla et la Vénus d'Ille

Au XIXe siècle, le fantastique est le courant littéraire où le surréalisme et le mystère domine la logique et le bon sens. Les éléments fantastiques dans ces histoires bâtissent l'intrigue qui retient le lecteur. Guy de Maupassant et de Prosper Mérimée sont des auteurs de ce courant littéraire. Le fantastique joue avec l'irréel dans "La Vénus d'Ille" de Mérimée et "La Horla" de Maupassant. Le fantastique se manifeste par l'apparence méchante de la statue et par les avertissement gravés sur la statue dans la nouvelle de la Vénus d'Ille. Aussi Le fantastique se manifeste par  les cauchemars lunatiques et l'impression d'une entité étrangère dans la maison du protagoniste de la nouvelle de La Horla.

Dans le texte de Mérimée: "La Vénus d'Ille", il est vrai que le fantastique y fait place avec la méchanceté apparente de la statue et par les avertissements maléfiques inscrits en latin sur le corps de la statue. En effet,  le côté fantastique se dégage par la découverte par hasard mais surprenante d'une statue en cuivre, d'apparence noire au pied d'un olivier dans le terrain de M. de Peyrehorade. À peine la statue dégagée, Jean Coll, un des ouvriers, se cassa une jambe accidentellement au moment où ils ont voulu la mettre droite.  Ce fait est décrit à la quatre-vingt cinquième ligne, page cent trente neuf: "Pas assez vite pourtant, car Jean Coll n'a pas eu le temps de tirer sa jambe... [Elle est cassée net comme un échalas.]" Cet accident est considéré plus tard dans la nouvelle une malédiction jetée par la statue comme indiqué dans la ligne deux cent cinquième ligne, page cent quarante trois. Cette histoire est racontée sous forme de dialogue à une tierce personne bien après la découverte de la statue et de ses mésaventures dans le village. Tout de suite, un vocabulaire maléfique est utilisé pour décrire la statue (main noir, air méchant, etc.) Aussi, dans la christianité l'olivier est un arbre sacré. L'apparition soudaine d'une main au pied de cet arbre, comme un mort-vivant s'exhumant  du sol, est une image irréelle utilisé par Mérimée. Des inscriptions étranges sont gravées sur le socle de la statue en latin, une langue morte ancienne et qui appartenait à une époque  où l'on vénérait plusieurs Dieux. Bien qu'elle semble avoir un air méchant, elle a un corps voluptueux. L'inscription "CAVE AMANTEM" est un avertissement dont celui elle s'amouracherait. Alphonse, le fils de monsieur qui possède la statue, se marie. À la veille de ses noces, il était pris dans un jeu avec ses amis. Il portait dans un de ses doigts la bague qu'il envisage offrir à sa futur épouse. Celle-ci le dérangeât lors du jeu. Il l'enleva et l'a mis au doigt de la statue Vénus, tel que décrit à la ligne six cent cinquante cinq de la page cent cinquante sept. À la fin du récit, Alphonse meurt durant la nuit de ses noces. Alors, il devient apparent pour les proches du marié que le jeune homme s'est attiré une malédiction de la statue en lui retirant la bague du doigt. Tout le scénario de la mort d'Alphonse amène vers la malédiction. Ceci est une preuve qu'il y a du fantastique dans cette histoire.

Dans le texte de Maupassant: "La horla",  le fantastique joue avec l'irréel par la présence d'une entité invisible auprès du personnage principal. Le personnage multiplie les tentatives pour savoir si il fait des cauchemars ou si il y a réellement une existence autre que lui dans sa maison. Le personnage est malade. Il fait de la fièvre. De drôles de sensations l'habitent. Il fait des cauchemars. Dans ses cauchemars, il sent une présence qui l'opprime. Tel qu'indiqué à la ligne quatre-vingt dix neuf, dans la page deux cent trois: " Je sens que quelqu'un s'approche de moi, me regarde, me palpe, monte sur mon lit, s'agenouille sur ma poitrine, me prend le cou entre ses mains et serre... serre... de toute sa force pour m'étrangler." Le personnage tiens un journal personnel. Au fil du journal, il décrit la fièvre qui persiste malgré les traitements, ses cauchemars et ses sentiments d'une autre présence que lui. Le personnage commence à douter que cette présence soit seulement le fruit d'un délire. Il veut prouver son existence, si c'est le cas, en entreprenant des expériences, voir ligne deux cent soixante-sept à deux cent soixante-quinze de la page deux cent neuf. Le résultat est surprenant, quelqu'un d'autre que lui a bu l'eau qu'il a mis sur sa table de chevet. Pour quelqu'un qui a l'esprit malade et confus, son expérience a été bien réalisée. L'existence de cette présence est bel et bien prouvé, mais dans les faits, elle n'est pas révélée. C'est là où le fantastique de Maupassant est développé.

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