Analyse linéaire "j'aime l'araignée..." Victor Hugo

Texte 2 : Analyse des élèves

V.1 : Signaler un paradoxe : Personne n’aime les orties, ni les araignées. Or Hugo déclame son amour pour eux.

Poète utilise le présent de vérité générale pour montrer la certitude du poète.

Apparition d’antithèses : aime/hait : qui recoupe l’opposition entre Hugo (« je poétique ») et « on » qui désignerait le lecteur, tout le monde. (Pourquoi ? C’est laid, ça fait peur.)

Répétition du « j’aime (anaphore et parallélisme de construction) : figure d’insistance, c’est peut-être pour montrer une forme d’égalité entre les deux, sans hiérarchie.

V.2 : Il utilise le « parce que » : complément circonstanciel de cause, pour justifier son amour.

Hypothèse une : plaisanterie ?

Deux : V Hugo marque son opposition au « on ». Il veut être différent du lecteur, de l’opinion publique. Il préfère le dégoût à l’esthétique.

Trois : Il se justifie mais se moque de l’avis du lecteur.

Quatre : se moque du manque d’argument que l’on a de les haïr.

Haïr : verbe fort dans son intensité, qui par symétrie semble montrer un amour immense d’Hugo.

Pentasyllabe : crée un effet de cassure du rythme : la cassure du rythme accompagne la pauvreté de l’argument offert.

V.3 : Antithèse entre rien et tout qui souligne le triste sort des deux êtres. Registre pathétique :

Antithèse entre exauce / châtie : l’araignée et l’ortie subissent leur situation.

Rien n’exauce les souhaits de l’araignée et de l’ortie et plus encore, ces souhaits sont châtiés.

Personnification des deux : on leur prête des sentiments et des pensées et de souhaits.

Personnification des souhaits ?

V,4 : morne souhait : oxymore : morne souhait = souhait sans conviction, faible, peu vigoureux.

V.5 : Description des deux êtres vivants : maudites et chétives sont des adjectifs péjoratifs :

Elles : désignent l’araignée et l’ortie

Hypothèse 1 : Hugo reprend les impressions des lecteurs ?

Hypothèse 2 : Hugo veut implorer notre pitié ?

Hypothèse 3 : Hugo veut nous dégoûter plus encore en appuyant leurs défauts. Il marque le paradoxe.

Maudites : Malédiction, malchance, dimension infernale

Chétives : frêle, fragile.

V.6 : Allitération en « r » : son effrayant ? Sentiment de dégoût.

Noirs êtres rampants : désigne pourtant a priori les araignées, sauf que le pluriel inclut donc l’ortie.

Paradoxe : l’ortie n’est pas noire, ni rampante. L’araignée non plus le rampe pas, ce qui la rapproche du serpent ( « maudit », d’un Satan) => Le sort de l’araignée et de l’ortie sont liés.

Suite de l'analyse des élèves

Hypothèse 1 : Hugo reprend les impressions des lecteurs ?

Hypothèse 2 : Hugo veut implorer notre pitié ?

Hypothèse 3 : Hugo veut nous dégoûter plus encore en appuyant leurs défauts. Il marque le paradoxe.

Maudites : Malédiction, malchance, dimension infernale

Chétives : frêle, fragile.

V.6 : Allitération en « r » : son effrayant ? Sentiment de dégoût.

Noirs êtres rampants : désigne pourtant a priori les araignées, sauf que le pluriel inclut donc l’ortie.

Paradoxe : l’ortie n’est pas noire, ni rampante. L’araignée non plus le rampe pas, ce qui la rapproche du serpent ( « maudit », d’un satan) => Le sort de l’araignée et de l’ortie sont liés.

V7 : Registre pathétique appuyé

Tristes : adjectif qui appelle la compassion

Captives

...