Analyse incipit l'Etranger, Albert Camus
Commentaire de texte : Analyse incipit l'Etranger, Albert Camus. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar lettrearts43 • 22 Novembre 2018 • Commentaire de texte • 696 Mots (3 Pages) • 904 Vues
Analyse l'Etranger, Albert Camus
A) Une ouverture ou écriture singulière
- Texte première personne du singulier « je » (point d vue interne)
- Se présente comme un carnet de bord ou le PP consigne tout ses faits quotidiens (vie banal employé bureau) passé composé → que essentiel
- Marqueur temporel « demain » « hier » « aujourd'hui » emploi pré/futur/pas comp => journal intime
- Oralité du a la syntaxe minimale (sujet-verbe-complément)
- Simplicité du style+oralité+pts de vue interne => gage authenticité auteur et impression plonge dans la conscience de Meursault ( mise a nu qui ne nous est pas destiné)
- Début in media res / action en déroulement ss éclairage tragique : « aujourd'hui maman est morte » => délivré manière lapidaire (def), laconique (def) => 1er malaise pour lecteur
- Style désincarné → récurrence des asyndètes jeu écho style télégraphique du message « mère décédé. Enterrement demain.Sentiments distingués » ou « L'asile est a 2km a pied.J'ai fait le chemin a pied. Je voulais voir maman tout de suite. »
- Récit = brève succession d'action mécanisés => 2e malaise
- Pas de description lieu ou sentiments ( cadre spacio-tempo non préciser / on devine Alger situation asile)
II) un personnage indifférent
- Meursault ne connaît pas la date mort sa mère, doute « aujourd'hui… hier...peut être »
- 0 sentiments ? Il s'excuse mort de sa mère devant employeur, presque coupable (déranger) que cela implique 2 jours de congés !!! « j'ai demander 2j de congé… avec une excuse pareil »
- Décès concret pdt 2j puis « affaire classé »
- Mort => pas de bouleversement habitude M « manger au restaurant… d'habitude »
- Amis + émus que lui « ils m'ont accompagné a la porte »
- M+ ému mort oncle d’Emmanuel que celui de sa mère « je monte chez E… quelque mois »
- Pense QUE oraganisat° voyage (froidement)/ durant lequel il s’endort « j'ai dormi pdt presque tt le trajet »
- Pas visite sa mère depuis longtemps. Indifférent a son sort ?/ il ne veut pas lui sacrifie le dimanche de congé « c'est un peu pour sa… deux heure de route »
- Tout contact humain semble l’embarrasser, le rebuter:poignée de main, conversation...
III) Une émotion particulière
- Express° tristesse => non ordinaire ne correspond pas aux codes ( apparence indifférent pourtant tristesse réelle mais intime et perso)
- Tt au long de l'extrait (+ œuvre) M se réfère a sa mère de manière enfantine « maman » (anaphore) → sentiment filiale, intense, attachement intact in-changer depuis enfance.
- Ignore circonstance mort => imprécision télégraphe* directeur c'est il au moins intéresser a la mort ? (maladroit laconique)
- Le directeur fait attendre M il ne semble pas connaître sa pensionnaire « il a consulté un dossier »
- Céleste empathie ac M condoléance banale a pleurer, extrêmement convenues, presque ridicules « on a qu'une mère... » rien de perso, de touchant juste convent° société bête et méchante !
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