Analyse d'une Chanson Québécoise

Pour s’endormir, il compte une par une les mauvaises nouvelles

Et puis regarde au ciel,

C’est là qu’il se sent le mieux car il se fait vieux

À la place de compter les moutons pour s’endormir, il compte les mauvaises nouvelles car il y en a assez pour qu’il s’endort (donc, trop). –» les mauvaises nouvelles l’a aidé à s’endormir/mourir

Il attend la mort car le ciel est l’endroit ou nous allons après la mort.

Il se fait vieux car il est fatigué de ce mode de vie, il veut en finir avec cela.

Tout va bien, tout est beau, bien beau qui finit bien

Et qui rime à rien, qui rime à rien de bien nouveau

Depuis l'année zéro

Tout va bien tout est beau

Tout le monde veut un château pour qu'est’c’que ça vaut,

Ça vaut rien de bien nouveau depuis l'année zéro

On utilise ce proverbe quand une situation problématique finit avec une fin positive. On peut considérer cette phrase comme ironie ou non.

Ironie : il a une vie de sans-abris, et meurt comme un sans-abri, donc aucun changement.

Non-ironie : Il finit avec sa vie médiocre dans un environnement qu’il apprécie (le ciel)

Rien ne changera, l’histoire ne fait que répéter

Vie d’un château : aisance matérielle

Le sans-abri : n’a même pas de maison, donc n’est pas satisfait matériellement

Depuis la fin des temps, on accorde trop d’importance aux objets concrets, et on ignore ce qui a vraiment de la valeur (ex : famille, amis, etc)

Un vieux journal rempli de vieux malheurs et de tourments

S'envole aux quatre vents jusqu'aux pieds d'un jeune enfant

Qui s'assoit devant

Il le regarde et le serre tendrement dans ses mains

Car il ne sait rien, il voulait peindre de couleurs

Tout ce noir et blanc

Les enfants, contrairement aux plus vieux, accordent de l’importance à tout, même petits. Ils sont les seuls à remarquer la mort d’un homme insignifiant. Il assiste à ce qui passe dans le monde.

Ils veulent rendre le monde meilleur (peindre) à cause de ces évènements tristes (noir et blanc).

À contre-courant, il y a des choses qu’on raconte

Dans un vieux journal mais qu'on ne tient pas compte,

Un homme est mort en regardant au ciel

Son corps recouvert de mauvaises nouvelles.

C’est un courant secondaire qui se produit en sens inverse d’un courant plus important.

- donc, ce sont des petites nouvelles

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