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Analyse culturelle de La Préférence Nationale de fatou Diome

Commentaire d'oeuvre : Analyse culturelle de La Préférence Nationale de fatou Diome. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Décembre 2017  •  Commentaire d'oeuvre  •  4 950 Mots (20 Pages)  •  4 759 Vues

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Plan du travail :

-Résumé de l’œuvre

-Résumé du travail

Introduction

I-Définition des concepts

1-Trace

2-Mentalité

3-Culture

II-Traces liées à des objets culturellement connotés dans l’œuvre

1-Onomastique renvoyant a la culture africaine et la culture européenne

2-Le wax, basin comme style vestimentaire sénégalais

3-Trace de la conservation artistique

a-Calebasse, vase en terre cuite comme produits de la sculpture africaine

b-La littérature

c-Danse et musique

4-Thieboudjene, yassa, kouglofs, thieb, domoda, mafé comme mets sénégalais par opposition a la salade bio, au fromage bio, aux figues séchées et a la tourte fumante

5-Wolof comme langue parlée au Sénégal

III-Traces informant sur la mentalité dans l’œuvre

1-croyance en la force protectrice des ancêtres

2-croyance divines

3-superstition : peur de la malédiction

4-la perception négative de l’africain en France

Conclusion

Références bibliographiques

RESUME DE L’ŒUVRE

La préférence nationale est un recueil de six nouvelles, premier livre de l’écrivaine sénégalaise Fatou Diome, publié le 5 novembre 2001 aux éditions présence africaine. Employant un style moins lourd, humoristique, à la fois captivant et divertissant, la narratrice de cette œuvre dépeint pas à pas la société africaine par le cas du Sénégal et la société française toutes deux dans leurs dimensions mentales. C’est alors que Diome trace le parcours intellectuel d’un personnage féminin africain chargé d’une longue aventure, mettant l’accent sur les difficultés et sur les scènes de vie auxquelles elle fait face, respectivement de sa terre natale au sol français. La première nouvelle intitulée « La mendiante et l’écolière » présente deux personnages qui s’entraident afin de survivre: une lépreuse et l’autre accueillie par une famille autre que la sienne où le chacun pour soi est au rendez-vous. De ce fait elle épargne une somme de 2000F dans sa valise qui est découverte par Pa-dioulé, son père adoptif et est battue jusqu’à évanouissement sous prétexte qu’une fille de son âge ne pouvait pas garder une telle somme. Pire encore celui-ci essaya de la violer le lendemain matin en lui donnant une pièce de 50F qu’il posa sur sa verge. Elle, désireuse d’aller sous d’autres cieux, en dépit de l’amour profond qui coule entre Fallou et elle, épouse solennellement M. Fried à la mairie de Dakar: belle occasion pour aller vers d’autres aventures en France, d’où le titre de la seconde nouvelle : «Le mariage volé ».Une fois arrivée sur le sol français, une rupture s’installe et n’ayant obtenue un certificat de nationalité de son mari, la pauvre se prendra désormais toute seule en charge sur un territoire étranger et se heurte au principe de « La préférence nationale » qui n’accorde de privilège qu’aux gens de nationalité. Voila pourquoi dans « Le visage de l’emploi » elle est gracieusement réduite aux travaux domestiques, tour à tour par le couple Dupont comme baby-sitter et par le couple Dupire comme ménagère. La famille Dupont vis-à-vis de Fatou joue à l’intellectuel, aux êtres bien civilisés car pour eux, la race africaine est synonyme d’ignorance et de soumission, mais Fatou prouve le contraire en devenant répétitrice de Mme Dupont et le petit salaire qu’elle obtient de là lui permet de survivre. Sur le fil conducteur, un esclavage latent se manifeste chez la famille Dupire qui l’accepte comme ménagère et la nomme « Cunégonde ».Néanmoins le zèle que M. Dupire se donne en tant que ragotski sera réduit au néant le jour où par coïncidence il se rencontrera avec « Cunégonde à la bibliothèque » nationale de Strasbourg et apprendra de celle-ci qu’elle est au point d’obtenir son diplôme d’étude approfondie (DEA).C’est ayant atteint ce stade intellectuel que dans « Le  diner du professeur » elle est en définitive victime de l’individualisme par le sexe froid.

RESUME DE L’ETUDE

Ce travail nous propose d’identifier les traces dans  La préférence nationale de Fatou Diome. Il s’agit en effet des traces liées à des objets qui ont une connotation culturelle d’une part et d’autre part celles qui renseignent sur les mentalités des peuples africain et européen présents dans l’œuvre. Parcourant l’œuvre, nous nous rendons compte que Fatou Diome mentionne beaucoup plus les objets culturels de l’Afrique dont elle est descendante. Etant donné qu’elle immigre vers l’Europe, son recueil de nouvelles autobiographique nous présente largement les mentalités africaines et européennes. Cette œuvre est d’autant plus intéressante qu’elle se veut pluriculturelle, du fait que Fatou Diome met un accent sur le coté culturel dans l’œuvre. En tant que migrant, elle n’abandonne pas sa culture d’origine et s’adapte à la nouvelle culture. Au vu de son vécu en France, elle a donc à juste titre intitulé son œuvre « La préférence nationale », titre qui informe sur la mentalité.

INTRODUCTION

Née en 1968 à Niodor au Sénégal, Fatou Diome est une femme de lettres franco-sénégalaise. Elle est auteur de plusieurs œuvres à savoir : Marianne porte plainte(2017), Impossible de grandir(2013), Inassouvie vos vies(2008), Le ventre de l’atlantique(2003) et La préférence nationale. Parmi ces œuvres, c’est La préférence nationale qui constituera notre corpus. C’est un recueil de six nouvelles publié en 2001 par présence africaine à savoir: La mendiante et l’écolière, Mariage volé, Le visage de l’emploi, La préférence nationale, Cunégonde à la bibliothèque, et Le dîner du professeur. A travers ce

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