Analyse Khady Demba

Khady Demba est le personnage principal de la troisième partie du livre. C’est une grande et jeune femme à la mince silhouette, d’une vingtaine d’année, devenue d’une froideur et d’une insensibilité hors norme suite au décès de son mari et de son emménagement dans sa belle-famille. N’ayant jamais eu de famille, il n’y a que très peu de personne qui tiennent ont tenu à elle ou crû en elle dans son existence. A vrai dire, que deux personnes, son défunt mari et sa grand-mère – qui l’a élevé durant son enfance – sont les seules personnes qui ne l’ont pas méprisé ou voulu du tort et c’est souvent à cela, à ses seuls visages qu’elle a pu apprécier qu’elle s’accroche pour continuer à croire en elle, à Khady Demba face aux monstrueuses humiliations qu’elle a subies. Oui car, Khady est sans contestes la femme puissante qui a été la plus humiliées, la plus victimisée de toutes, et de loin. Au court du récit, elle est constamment confrontée à des dégradations récurrentes et au final on se rend compte qu’elle échoue tout ce qu’elle entreprend au prix de l’humiliation. Malgré la méprise qu’ont tous les gens qui la côtoient, elle continue à croire en elle, à ses capacités, se réjouit même juste au savoir qu’elle est bien elle-même, dans son propre corps, Khady Demba !

Elle ne perd donc jamais confiance en soi, ne doute jamais de sa valeur profonde d’être humain et de femme et a donc développé une sorte d’inaccessibilité à l’humiliation profonde et par là, l’humiliation ne la touche plus intérieurement et moralement car elle en subit tellement qu’elle a appris en un certain point à ne plus la ressentir et en devient presque intouchable. Khady est si insensible qu’elle plaint une autre personne qui subit une humiliation, le plaint de ne pas pouvoir prendre sa place

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