Analyse, 99francs, Frédéric Beigbeder

Fiche de lecture : 99 Francs, de Frédéric Beigbeder

Compte rendu de l'histoire :

Première partie :Je : Octave, publicitaire, trentenaire, stressé et drogué, nous présente son travail : concepteur rédacteur ; créatif : il crée des publicité. Il nous explique comment il nous contrôle par la publicité, nous vend un idéal à atteindre mais qu'il rend inatteignable, ce qui nous frustre et nous pousse à consommer. Il souhaiterait arrêter de travailler dans cette branche qu'il déteste et qui le dégoûte, mais il ne veut pas démissionner de peur de jugement et pour pouvoir toucher une prime de licenciement. Il décide d'écrire un livre, pour faire ses confessions afin d'avoir la conscience tranquille.

Il commence son histoire par une réunion très important chez Madone pour présenter une idée de publicité pour un yoghourt minceur au directeur du marketing de l'agence Albert Duler. Il explique que c'est une réunion typique dans une salle froide et stérile dans laquelle sont prise des décisions qui affectent notre quotidien étant donné que la publicité est intégrée absolument partout dans nos vies, jusque dans nos esprits. La présentation ne se passe pas bien car Duler n'aime pas du tout l'idée que lui présente Octave, et ses subordonnés ne font que confirmer tout ce qu'il dit, de peur de perdre leur place. Sous le stress, Octave s'absente une première fois de la réunion pour vomir, puis une deuxième parce qu'il saigne du nez à cause du rail de cocaïne qu'il a pris plus tôt. Il décide ensuite de partir de l'agence en écrivant sur tous les murs « Pigs » avec son propre sang.

Lorsqu'il rentre à l'agence où il travail, la filiale française du premier groupe mondial de publicité l'américain Rosserys&Witchcraft, il se fait à peine sermonner par le président et quand il évoque la possibilité de se faire renvoyer, il se fait rire au nez. Son agence a plus besoin de lui que lui a besoin d'elle. Les créatif rapportent beaucoup plus d'argent qu'il n'en coûtent, et étant donné que l'impertinence est une qualité importante pour ce métier, ils ne se font pas facilement renvoyer, particulièrement si ils sont doués.

Deuxième partie : Tu :On retrouve Octave dans son appartement. Il parle de la drogue comme n'étant même plus un récréation mais quelque chose qui lui permet de passer une journée normale, comme d'autre écouteraient de la musique, liraient un livre, ou bien tout simplement boiraient de l'alcool pour se détendre. Il a quitté sa copine Sophie il y a peu de temps lorsqu'elle lui a appris qu'elle était enceinte. Il dit ne pas le regretter, même si il est évident qu'elle lui manque, il pense préférer les aventures passagères, le plus souvent payantes.

Il nous parle aussi des produits qu'il vend, des produits nocifs pour la santé mais dont on ne peut pas se passer car la publicité les a rendus indispensables à nos yeux.

Arrivé au bureau après le week end, Octave trouve une idée pour la pub pour Madone en discutant avec son collègue Charlie d'une émission de MTV où des jeunes gens danse de manière aguichante en maillot de bain. Le lendemain, il présente l'idée à son supérieur qui la valide. Plus tard dans la journée, après son déjeuner où il a croisé Sophie, il se met à crier dans les couloirs de l'agence exigeant qu'on le vire, mais tout le monde trouve ça normal. Selon lui, la société s'est tellement habituée à accepter des choses qui ne devraient pas l'être qu'elle s'est même habituée à son malheur constant, malheur dont se servent les publicitaires pour te faire consommer. Plus tard encore dans la semaine, Octave apprend que Duler a rejeté sa deuxième idée de pub parce qu'elle contenait trop de gens de couleurs, qui n'étaient pas spécialement la clientèle visée. Lui et Charlie décident alors de faire une publicité très classique, sans aucune originalité, mais qui est acceptée. Une réunion est organisée pour la réalisation de la pub. En rentrant chez lui, Octave se met à pleurer devant un magasin de vêtement pour bébé, et une fois chez lui il fait un malaise, mais réussi à appeler le SAMU avant de perdre connaissance.

Troisième partie : Il : Octave a été envoyé en cure de désintoxication par son patron. Il passe des journées calmes, entouré des gens aux maladies plus que singulières. Une fois remis, il décide de partir en « séminaire de motivation », organisé par son agence, au Sénégal pour faire son come-back. Le séminaire permet à Octave et ses collègues de discuter de la publicité qu'il doivent faire pour Madone, ils finissent par évoquer les différentes stratégies des marques pour vendre leurs produits et le fait que maintenant tout s'achète, même les mots (avec l'exemple de bonheur qui appartient à Nestle). Plus tard, son patron vient le voir et lui reproche le manque de qualité de la publicité pour Madone, alors qu'il avait donné son accord pour un projet classique de dernière minute et que Duler avait acheté l'idée, mais il dit avoir peur pour l'image de l'entreprise quand c'est clair qu'il a peur d'être licencié.

Plus le séjour avance, plus Octave s'enfonce dans sa déprime et plus il se rend compte que Sophie lui manque. Il lui écrit donc une carte postale désespérée Pour lui dire qu'il ne peut pas vivre sans elle et lui supplier de revenir.

On passe ensuite au point de vue de Sophie. Elle a reçu la carte d'Octave mais ne l'aime plus, elle rejoin au Sénégal le patron d'Octave, Marc Marronnier, avec qui elle a une relation depuis peu. Ils semblent bien ensemble.

Quatrième partie : Nous : Marronnier s'est suicidé. Enfin il a été officiellement

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