Alcools d'Apollinaire

ALCOOLS

1910 : Premier titre du recueil : Eau de vie mais jugé trop simple par Apollinaire.

1912 : Il fait disparaître la ponctuation, dans ses manuscrits antérieurs il avait l’habitude de supprimer la ponctuation.

1913 : Publication de Alcools.

Apollinaire a passé 15 années de sa vie à écrire ce recueil (les écrits et les ébauches représentent plus de 250 poèmes)

Georges Duhamel a qualifié Alcools de « boutique de brocanteurs » ce qui signifient que c’est désordonné.

En réalité : organisation interne qui répond à des paramètre biographique et thématique ; on parle de cycle :

• cycle d’Annie (tous les poèmes d’inspiration rhénane,  d’inspiration symboliste, art poétique)
• cycle de Marie

Ce recueil regroupe 3 thèmes

• l’alcool, l’ivresse : boire est synonyme de vie, d’inspiration poétique. L’alcool permet d’accéder à un monde poétique et mystique. L’ivresse devient alors synonyme de création.
• L’amour malheureux 
• La beauté du monde moderne : ce poème peut être lu comme un art poétique en effet il renouvelle la poésie car selon la licence poétique certaines réalités n’ont pas leur place en poésie (ex : gratte-ciel, ville moderne, prospectus, publicité) (Victor Hugo voulait changer les choses : « Je veux mettre un bonnet rouge au dictionnaire ») or Apollinaire a un lexique extrêmement rechercher, rare voir étrange. Il aime quand un mot est très remplit soit de sens soit de sonorité. Il souhaite la surprise, l’inattendu et pour lui il n’y a rien qui ne peut être objet de poésie.

Les calligrammes sont la prolongation ultime de la modernité.

« Le pont Mirabeau » est le 2e poème, il paraît très bref car il succède à un poème très long. Il appartient au cycle de Marie composé de « Zone », « Le pont Mirabeau », « Marie », « Cors de chasse » et «  Le voyageur »

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