Alchimie de la douleur, Baudelaire

Le poème Alchimie de la Douleur à été écris par Charles Baudelaire, un célèbre écrivain du XIXe siècle. Ce poème fera partie du grand recueil de Charles Baudelaire intitulé Fleurs du Mal, constitué de cent poème divisé en cinq sections ( Spleen et Idéal, Le Vin, Fleurs du Mal, Révolte et La Mort ). Son recueil fera polémique et Baudelaire sera condamné pour offense à la morale publique et religieuse. Ce poème est un des dernier de la section Spleen et Idéal, ici Baudelaire décris sa descente aux enfers et son tiraillement pour le spleen ( dégoût ). Afin de réaliser le commentaire de ce texte, nous allons le traiter en trois partie. Dans une première partie, nous verrons que le poète est déchiré entre la vie et la mort. Dans une seconde partie, nous verrons à qui l’auteur s’adresse puis dans une troisième partie, nous verrons que Baudelaire est un alchimiste. Ici comment l’auteur exprime t-il son tiraillement pour le spleen ?

Nous allons donc voir en deux sous partie comment l’auteur est déchiré entre la vie et la mort. Dans une première sous partie nous allons voir une entrée assez mystérieuse puis nous verrons son déchirement dans la seconde sous partie.

Le premier sonnet s’ouvre de manière brève et mystérieuse, avec un parallélisme de construction entre « L’un t’éclaire avec son ardeur, / L’autre en toi met son deuil, Nature ! ». En effet avec ses deux pronoms indéfinis, l’auteur ne définit pas directement le sujet du poème. Cette idée de mystère est renversé par le mot « Nature ! », à la fois grâce au point d’exclamation et le « N » de nature, comme si il s’adresser à celle-ci.

Le sentiment qui anime l’auteur est une opposition entre la vie et la mort, on ressent bien se sentiment dans le premier sonnet.On retrouve cette idée avec cette opposition « éclaire » s’oppose avec « deuil », avec éclaire qui renvoie à la vie et deuil qui renvoie à la mort. Mais cette idée est renforcé dans les deux prochain vers avec « Ce qui dit à l'un : Sépulture ! / Dit à l'autre : Vie et splendeur ! », ce qui encore une fois renvoie à la vie et à la mort avec les termes Sépulture, Vie et Splendeur.

Tous le long du deuxième quatrain, Baudelaire s’adresse à des figure de la mythologie. C’est pour cela que nous allons diviser cette partie en deux sous partie. Dans une première sous partie nous verrons comment il s’adresse à ces personnages mythologiques. Puis dans une seconde sous partie nous verrons sa découverte de ces talents d’alchimiste.

A partir du second quatrain, nous avons l’impression que Baudelaire change de sujet, en effet il s’adresse à Hermès « Hermès inconnu qui m’assiste ». Baudelaire se sent inspiré par les dieux mais ils semblent quand même l’intimidais « Et qui toujours m’intimidais ». « Tu me rends l’égal de Midas » le poète ici s’assimile à Midas, un roi mythique qui transformé tous ce qu’il touchais en or.

Par la suite Baudelaire va se considérer comme un alchimiste à la manière de Midas. A sa manière il transforme la poésie ( le langage ) en or. En s’adressant à Paris « Tu m’as donné ta boue, et j’en ai fais de l’or » ce vers montre bien son engagement comme poète face à la société comme si à travers ses poèmes il avais changé la société. Mais le vers hyperbolique « Le plus triste des

...