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Victor Hugo, Les feuilles d’automne, dans Oeuvres poétiques, I. Paris, Gallimard, “La Pléiade”, 1964, p.789

Commentaire de texte : Victor Hugo, Les feuilles d’automne, dans Oeuvres poétiques, I. Paris, Gallimard, “La Pléiade”, 1964, p.789. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Novembre 2023  •  Commentaire de texte  •  466 Mots (2 Pages)  •  63 Vues

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 EXERCICE PRATIQUE DES TEXTES

Victor Hugo, Les feuilles d’automne, dans Oeuvres poétiques, I.

Paris, Gallimard, “La Pléiade”, 1964, p.789

Le texte s’ouvre sur un astre imposant, “le soleil”. Le verbe pronominal “s’est couché”, conjugué au passé composé, donne une indication temporelle sur le moment présent. C’est “ce soir”, utilisé avec un déterminant démonstratif qui renvoie à un moment précis. C’est un paysage calme de fin de journée, avec la disparition du soleil “dans les nuées”. C’est une formulation poétique. Le Soleil est perdu dans cette masse de nuage, on le voit à travers le déterminant défini “les”.

Le deuxième vers marque une autre indication temporelle. L’auteur émet des prévisions météorologiques sur “demain”, qui entre en contradiction avec “ce soir”. Le verbe “viendra” est au futur simple. Il est question d’un autre jour, d’un autre paysage, qui est cette fois-ci agité, à cause d’un “orage”. Il y a ainsi une contradiction avec la ligne précédente entre les verbes et les paysages. Le rythme plus effréné est perçu par les conjonctions de coordination “et” et les virgules. Ils introduisent un parallélisme de construction. On a une conception cyclique du temps.

Le vers suivant est marqué par un changement de paysage, à savoir l”aube”. Cela renvoie à une autre temporalité, en contradiction avec le vers précédent. La conjonction de coordination “et” ajoute une précision. Il y a en effet le déterminant possessif “ses”, qui renvoie à l’aube. Les “clartés des vapeurs obstruées” est une expression antinomique. Il y a une contradiction entre la lumière et l’image opaque. La rime “obstruées” est à mettre en relation avec la rime du premiers vers : “nuées”. Ce sont des rimes croisées.

Le dernier vers est introduit par une répétition de “puis”. Il y a une homogénéité des sons en [ui]. On retrouve un rythme plus rapide comme dans le deuxième vers. L’emploi du déterminant défini pluriel “les” renvoie à une catégorie plus générale, à savoir ici des “nuits”, et “jours”. Le parallélisme de construction est marqué par une antithèse entre “nuits” et “jours”. Enfin, on perçoit une émotion du narrateur à travers le point d’exclamation. Pour le poète, le temps file à toute allure, il regrette un manque de maîtrise sur le temps.

Ainsi, il y a une cohérence de rythmes et de rimes entre le premier et le troisième vers, qui s’oppose au rythme plus rapide du deuxième et dernier vers.

        L’homogénéité entre les trois premières strophes, dûe aux indications temporelles et météorologiques, entre en contradiction avec la dernière strophe, où le poète intervient pour s’opposer au monde. Le passage du temps sur la nature nous amène vers l’évocation des paysages du monde et de leur immortalité. Néanmoins, le poète ne contribue pas à la beauté du monde, c’est pour cela qu’il n’a pas de remords à le quitter.

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