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Victor Hugo, Le Dernier Jour d'un Condamné

Dissertation : Victor Hugo, Le Dernier Jour d'un Condamné. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Mai 2023  •  Dissertation  •  2 780 Mots (12 Pages)  •  234 Vues

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C'est en 1802, à Besançon que naît Victor Hugo est il mourra en 1885 a Paris, c’est un poète, dramaturge et écrivain du XIXème siècle qui est considéré comme l’un des plus importants écrivains de la langue française. Victor Hugo s’est imposé comme l’un des chefs de file du romantisme français par sa conception du drame romantique, avec des œuvres comme Lucrèce Borgia en 1833 et Ruy Blas en 1838. Hugo était un partisan de l'abolition pour la peine capitale, c’est donc pour cela qu’il a voulu, par le biais de son récit, émouvoir le lecteur et le rallier à sa cause.

Le dernier jour d’un condamné est le troisième roman publié par Victor Hugo, en 1828, se présente sous la forme d’un journal écrit par un condamné à mort, dont on ne connaît ni le nom ni le crime. Tout au long du récit, il espère ne pas mourir et que si il meurt sa famille n’en sache rien car sa mère est sa femme malade ne le suporterais pas ce qui laisserais derrière eux, sa fille orpheline.

A travers ce personnage, on peut retrouver tous les condamnés a mort avec l'absence d'identité du prisonnier, le fait que le personnage n’est pas d’identiter a donc pour but de dénoncer la peine de mort en humillient la condamnation.

Cela nous amène donc à nous demander comment Victor Hugo fait pour renforcer le processus d’identification du lecteur avec une absence de caractérisation pour un réquisitoire plus efficace contre la peine de mort.

Dans un premier temps, nous allons étudier comment “l’histoire d’un condamné” fait pour renforcer le processus d’identification du lecteur. Ensuite, nous montrerons comment pour un condamné universel, il y a une absence de caractérisation. et enfin nous expliquerons en quoi un réquisitoire pluse efficace marche pour la peine de mort.

“L‘histoire d’un condamné” pour renforcer le processus d’identification du lecteur. en premier nous pouvons voir une psychologie profonde et humaine avec un roman réaliste qui construit un personnage ( type balzacien) avec l’exemple de la comédie humaine de balzac qui a des personnages qui ont un passé, une histoire, une psychologie profonde et complexe, pour mieux refléter la complexité de la condition humaine. Grâce à cette caractérisation directe (nom prénom, statut familial, passé) cela permet une caractérisation sociale.

Il y a aussi une importance du portrait physique et moral pour justifier de l'authenticité du personnage, le portrait physique permet au narrateur de faire comprendre un pan psychologique du personnage, avec “du grand yeux noir qui, dans les moment tranquilles, anoncaient de la reflexion et du feu, etaient animés en cet instant de l’expression de la haine lea plus féroce” ( portrait de Julien Sorel, le Rouge et le Noir de Stendhal ). un personnage chétif mais dont le “feu” reflète le caractère ambitieux.

On sait aussi que plus le lecteur en sait sur le personnage, plus il peut se faire une appréciation sur ce dernier, sans ça, le lecteur a le sentiment que son jugement est biaisé. Cela lui accorde une forme d’humanité. nous pouvons prendre en exemple Jean Valjean, dans les Misérables, si nous n’avions aucune information, si ce n’est qu’il est au bagne ? la description de son crime, de son physique, de son caractère complexe, entre sa rudesse et sa bonté qui permettent d'appréhender le personnage dans son intégralité et dans toute sa profondeur. Notre condamne est jeune et soutour voue un amour fou a sa fille Marie (chapitre 9), et cette information nous incite à davantage l'apprécier.

Mais on apprend que c’est un personnage singulier bon mais conduit au crime par la vie, avec la caractérisation du personnage qui permet de comprendre les actes qui l’animent comme la bête humaine de Zola : dans le cycle des Rougon-Macquart, Jacques Lantier, conducteur de locomotive, a des pulsions meurtrières contre lesquelles il essaie de lutter à tout prix. Sa généalogie, son milieu social, ses troubles psychiques permettent de comprendre les hésitations, les pulsions, les passions qui l’animent, jusqu'au meutre de son amante Séverine.

Ainsi le faire évoluer dans un milieu avec une bonne éducation permet de capter l'appréciation favorable du lecteur envers lui comme VH, Claude Gueux : ici, le condamné est nommé et caractérisé.c’est un père et un mari de la classe ouvrière, condamné pour avoir volé du pain pour nourrir sa famille. Le lecteur est pris de compassion et de pitié et un avis favorable à son sujet. Le friauche, dans le dernier jour d’un condamné : on détaille son passé d’orphelin, de mendiant affamé, pour justifier son vol. Même notre condamne narrateur n'était pas prédestiné au crime : bonne éducation, père de famille et époux ( chapitre 3 et 12 ). Il est aussi poli, se faisant d'ailleurs appeler “marquis” par le friauche, qu’il vouvoie au chapitre 23.

dans les deux cas, VH prouve que la société crée les criminels

Il est notable qu' au départ rien ne le prédestinait au crime, au crime “justifiable” mais un cheminement logique semble préférable. nous avons des exemple tels que La saynète précise un crime apparemment passionné, motivé par l’amour et la jalousie mais aussi Claude Gueux, en prison, et confronté à la dureté et à la sévérité d’un directeur peu conciliant, qui le conduisent, à cause de la haine et du ressentiment, à tuer ce dernier, et vas donc être condamné à mort. Le lecteur peut alors comprendre les raisons du meutre, et se montre plus clément. le condamné du dernier jour d’un condamne a probablement commis un meurtre, mais nous n’en savons pas davantage sur les circonstances qui l’y ont conduit, ni le contexte du crime : “moi, miserable qui est commis un veritable crime, qui ai verse du sang !” (chapitre 11)

De plus, la culpabilité est une composante nécessaire pour la pitié et le “pardon”, pour le lecteur tout compatissant envers le condamné, le protagoniste doit ressentir de la culpabilité, c’est ainsi que “des remords, beaucoup de remords” préface : semble primordial pour l'appréciation de l'oeuvre d'après le personnage de la saynète.

Ainsi cette culpabilité semble être la condition pour qu’on le pardonne, et qu’on soit clément envers lui. En effet Jacques Lantier, chez Zola, est torturé par ses pulsions criminelles. Il essaie d’y résister, il lutte contre. Ce déchirement moral explique qu’on veuille à le comprendre et comprendre les raisons de ses déviances. on ne le pardonne pas, mais on essaie de le comprendre, on compatit même par moments, elle servirait donc à la défense du condamné.

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