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L'ogre et la fée, Victor Hugo

Commentaire de texte : L'ogre et la fée, Victor Hugo. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Février 2024  •  Commentaire de texte  •  2 181 Mots (9 Pages)  •  56 Vues

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« L'ogre et la fée »,

 V.HUGO

        Victor Hugo est un poète, dramaturge, écrivain mais aussi romancier et dessinateur français

du XIX° siècles, siècle du romantisme, du réalisme et du naturalisme. Il est l'un des plus célèbres écrivains de la langue française. C'est en 1861 que Victor Hugo écrit « L'ogre et la fée » ,un apologue composé d'alexandrins, de rimes suivies puis à la fin embrassées. Toutefois il sera publié en 1888 dans un recueil nommé « Tout la lyre ». Nous pouvons considérer ce texte comme étant un  apologue puisqu'il représente un divertissement mais également une morale et donc la notion d'instruction. Cet apologue se rapproche de la fable avec les deux personnages métaphoriques. On retrouve alors un récit montrant l'histoire d'un ogre et d'une fée qui aimeraient s'aimer. Néanmoins, nous comprenons que ce mélange fantastique est impossible. Afin d'étudier ce texte, nous nous demanderons comment ce dernier, un récit comique, parvient-il à mélanger les genres ? Pour ce faire, nous nous appuierons sur une première partie allant de la ligne 11 à 14, portant sur l'ogre amoureux. Nous nous pencherons par la suite sur l'extrait de la ligne 15 à 18, qui nous montrera l'arrivée de l'ogre chez la fée. Pour continuer, nous nous intéresserons à une troisième temps, de la ligne 19 à 27. Celle-ci évoquera l’épisode où l'enfant se retrouve dévoré par l'ogre. Nous aborderons ensuite une quatrième partie partant de la ligne 3  jusqu'à la ligne 30 ; elle interprétera le commentaire du narrateur. La partie suivante portera sur le retour de la fée,  de la ligne 31 à 34. Et pour finir, nous parlerons d'une dernière partie, de la ligne 35  jusqu'à la fin, qui  évoquera la moralité de cet apologue.

        La partie du texte étudié s'ouvre sur « Un brave Homme » qui est une oxymore, elle marque dés le départ un compliment fait à l'ogre ce qui ne va normalement pas de soit. On comprend juste après que cette homme vient de «  Moscovie » ( Moscou) ce qui premièrement donne des repères réels, ici géographie, à une histoire qui parait à première vue complètement fictive. De plus, avoir choisie une ville Russe évoque au lecteur le côté sauvage et à la violence donné dans l'imaginaire au Russe. Victor Hugo mélange ici le fantastique et le réalisme mais aussi le positif avec « brave » et le négatif avec « Moscovie ». A la ligne 2 l'ogre est donné comme « Amoureux » ce qui n'ai pas une situation logique pour un ogre, normalement vue comme un être sauvage, sans sentiment et émotions ; Par la suite on complète en apprenant que l'ogre est amoureux d'une fée un être fantastique également, mais aussi et surtout un être « merveilleux » mot qui représente en lui même la magie, l'extraordinaire et le miraculeux. Tous ceci s' opposé à l' ogre, on mélange alors la terreur provoquer par l'ogre et la douceur attribuée de faite à la fée. Sur cette même ligne on retrouve un contre rejet allant jusqu'à la moitié de la ligne 3  évoquant « l'envie / qu'il avait d'épouser » l'ogre veut épouser la fée ce qui est un mélange de catégorie au sein même du monde fantastique, une union qui parait improbable même pour le fantastique, ce contre rejet connote aussi la grandeur de l'ogre. La ligne 14 commence par une personnification du cœur,  au sein même de cette personnification on retrouve une oxymore «  pauvre cœur » l'ogre et représenter par ce « pauvre cœur ». Expression que l'on attribut peut à un ogre.

        « un beau jour d'hiver » est aussi un oxymore on vois que cette figure de style et très présente dans ce texte, Victor Hugo mélange tout ce qui ne vas pas ensemble tout au long du texte, ce qui le rend comique. Cette oxymore marque également l’élément perturbateur qui vas faire s’enchaîne les événement. La suite de la ligne 15 avec «  peigne sa peau velue » relève du comique, le monstrueux fait un acte banal montrant une certaine éducation contraire à l'image de l'ogre. La suite du texte ne fait qu’appuyer cette idée d’éducation et de bonne conduite  avec les mots «  présente », « salue », « s'annonce » tout ses caractéristiques rappelle un princes qui à de bonne maniérés, hors toutes ses caractéristiques sont ici attribue à un ogre, on retrouve donc encore une fois un mélange entre l'image de l'ogre et les caractéristiques qu'on lui attribue ce qui donne un certains ridicule à la situations. D'ailleurs l'ogre ligne 17 est présenté comme «  prince Ogrousky » donc un être plein de galanterie, mais aussi auquel on attribut un nom qui encore une fois s’avère être comique ici de mots et rappel de par les sonorité en « sky » la Russie et fait revenir sur l'ogre tout les préjugés souvent relevant du coter sauvage des Russes. L'ogre devrais normalement être dans la tradition un sauvage comme le rappelle « Ougrousky » mais de par les actes que fait l'ogre il quitte cette étiquette pour le comportement d'un prince ceci relève du registre héroïque le personnage de bas étage se comporte comme un noble on retrouve un mélange des genre et des codes. La ligne 18 s'attaque elle au préjugé attribué à une fée car en disant «  La fée avait un fils » V. Hugo casse déjà les codes car une fée et représentation comme pure qui n’a pas d'enfant qui se contente d’être souvent la marraine. Mais encore pire la suite du vers «  on ne sais de qui nomme » nomme clairement que en plus d'avoir un enfant la fée ne connais pas la père elle est donc donnée comme « légère » le pronom indéfinie « on » montre le caractère indéfinie de la paternité. Tout ceci relève du registre burlesque et du bas corporel, Hugo arrive à parler de manière familière pour parler de choses normalement nobles.  

        Cette partie démarre ligne 19 avec le faite de dire que la fée est de « sortie » ce qui en relation avec le vers précédent évoque le côté « léger » du comportement de la fée. Plus loin dans le vers  l'usage du mots « mioche » pour évoquer l'enfant de la fée  relève du langage familier. Le vers suivant donne les caractéristiques physiques du fils de la fée avec « bel enfant blond »  ce qui correspond à l'image que l'on ce fait avec le fantastique associé à la fée et donc à son fils. Mais juste après l’évocation de la nourriture, avec « nourri de crème et de brioche » ramène au bas corporel et au familier avec tous ce que évoque l’alimentions. Le mots brioche étant directement relié au mots mioche montre que l'enfant et très appétissant pour l'ogre. Le vers ligne 22 nous ramène à la réalité avec des un langage des activités quotidiennes. Le pronom indéterminé « on » qui ouvre le vers 23 montre que l'ogre ce retrouve seule avec l'enfant sans savoir à cause de qui, ni pourquoi. Toujours ligne 23 «  tout seules » est une hyperbole. Les ligne 24 et 25 sont  au présent de vérité général ces vers sont  les premiers qui mélanges les voix, ils brisent le récit. On retrouve donc encore l'idée de mélange qui encore une fois est comique, ce texte représente un mélange perpétuel qui lui même mène au comique. Le vers suivant «  l'ogre se mit » est une valeurs aspectuelle et intoactive qui montre une insistance horrifique, c'est le déclenchement  graduel d'une action. La suite de ce vers est «  croquer le marmot » cette expression utilisé ici au sens propre et figuré est un comique de mots que l'on appelle syllepse. Le mots « croquer » en lui même représente une onomatopée. On retrouve sur le « e » de l'expression « C'est très simple » une césure on appuie le côté banal de cette situations qui oscille entre horreur et comique.  

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