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Avis de lecteur sur Réparer les vivants, Maylis de Kérangal

Commentaire de texte : Avis de lecteur sur Réparer les vivants, Maylis de Kérangal. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Février 2023  •  Commentaire de texte  •  1 595 Mots (7 Pages)  •  246 Vues

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Dossier de lecture: Réparer les vivants, Maylis de Kerangal

Réparer les vivants est une œuvre de Maylis de Kerangal, parue le 1er janvier 2014. Maylis de Kerangal est une écrivaine française, née le 16 juin 1967 à Toulon, et âgée de 55 ans. Réparer les vivants est son œuvre la plus connue, ayant gagné 10 prix littéraires au total dont le Prix du roman des étudiants France Culture-Télérama en 2014, et a même été réalisé en film, qui est paru en Novembre 2016. Elle a aussi écrit d’autres œuvres, moins connues, comme Corniche Kennedy,(2008), Naissance d’un pont,(2010),Un monde à portée de main,(2018), et bien d’autres.

Dans Réparer les vivants, on suit les vingt-quatre heures qui suivent la mort de Simon, un adolescant de dix-sept ans, et passionné de surf. Celui-ci a un accident au retour d’une session tôt le matin avec ses amis, qui lui aura valu une dispute avec Juliette, sa petite-amie. Il était le seul passager qui n’était pas attaché lorsque le conducteur de leur van s’est endormi au volant, et que l’accident est survenu. Sa mort encéphalique va entraîner toute une organisation, puisque malgré le bouleversement des deux parents, ceux-ci vont accepter de donner certains des organes de Simon, dont le cœur. C’est une course contre la montre: il n’y a que peu de temps pour prélever les organes de Simon, et faire la démarche de la greffe.

S’en suivent un enchaînement de points de vue: la mère de Simon, le médecin en chef du service de réanimation de l’hôpital: Pierre Révol, Thomas Rémige qui est le coordinateur de la greffe, une infirmière de l’hôpital: Cordélia Owl, Marthe Carrare, qui gère le dossier de Simon à l’agence de biomédecine, ainsi que Juliette, et la femme qui va recevoir le coeur de Simon: Claire Méjan.

La greffe du cœur aura finalement réussi, et les autres organes trouveront des donneurs. Le lieu où se place le récit dépend des points de vue, bien que les personnages soient tous situés en France.

J’ai beaucoup aimé ce livre, par l'histoire (contexte) et le style d’écriture. C’est écrit d’une manière qui favorise la lecture fluide, et j’ai apprécié l’absence des marques du dialogue dans le texte. J’ai aussi aimé les changements de points de vue, permettant d’avoir le ressenti des personnages principaux. Je trouve dommage, qu’à la fin du livre, on ne parle pas de la nouvelle vie de la femme qui a reçu le cœur de Simon. Dans beaucoup de résumés, de descriptions du livre, on parle de la manière dont la greffe a changé sa vie. Or, j’ai été déçue de la fin, car la receveuse se réveille, et constate qu’elle est vivante, heureuse. Cela aurait été intéressant de continuer l’histoire en un épilogue montrant le ressenti et le changement de vie des personnages. Parfois, ce changement de points de vue peut prêter à confusion, car on apprend l’identité du personnage détenant le point de vue que lorsqu’il parle de sa vie en général, de son travail, et souvent, on ne connaît son nom qu’au terme d’un dialogue entre personnages. Il aurait été plus pratique et lisible de mettre le nom du personnage dont on lit le point de vue en tant que titre de chapitre. J’ai aimé lire la description détaillée des réactions à la mort de Simon, encore une fois, grâce au style d’écriture qui allie figures de styles à description approfondie . Cela permet au lecteur de se faire une idée des pensées des autres personnages, tout en étant avec le narrateur. Narrateur d’ailleurs omniscient, car celui-ci n’est pas le personnage au point de vue que l’on lit, bien que l’on connaisse les pensées de celui-ci. Par exemple, dans un chapitre, on suit le cours des actions de Cordélia Owl, ses pensées et ressentis, mais ce n’est pas elle qui les raconte, il n’y a aucune utilisation du pronom personnel “je” dans la narration.

J’ai été surprise de voir que le livre soit assez épais, alors qu’il ne raconte que vingt-quatre heures d’une histoire. Malgré tout, au fil de ma lecture, la description dense m’a laissé penser que la durée des événements était plus longue que vingt-quatre heures. Le fil de l’histoire était assez simple à suivre, puisque les changements de points de vue étaient très bien enchaînés. Il était rare de voir plusieurs moments se répéter entre différents personnages.

J’ai donc beaucoup apprécié la lecture de ce livre, et envisage de lire dans le futur, d’autres livres de la même écrivaine.

Dans ce livre, trois passages m’ont marquée: le premier est le “prologue” du

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