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Analyse linéaire acte 1 Dans quelles conditions Dubois joue-t-il d’Araminte ? Comment se met en place le stratagème de Dubois et ainsi sa parole manipulatrice ?14 des fausses confidences

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Par   •  30 Mars 2023  •  Commentaire de texte  •  1 362 Mots (6 Pages)  •  171 Vues

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Acte I – sc 14 – FC

Les fausses confidences sont une comédie sentimentale de Marivaux, jouée pour la première fois en 1737 par les Comédiens italiens, dont les acteurs ont fortement influencé le choix des personnages. Marivaux est un dramaturge du XVIIIè siècle, célèbre pour la subtilité de ses intrigues amoureuses comme dans la Double inconstance, ou Le jeu de l’Amour et du Hasard. De plus, Marivaux reprend les thèmes de la critique sociale chère aux Lumières dans ses comédies sociales, comme dans l’Île aux esclaves. Les FC mettent en scène les stratagèmes de Dubois, un ingénieux valet, pour favoriser l’amour de Dorante, un jeune et beau bourgeois désargenté, pour Araminte, une riche veuve. La scène 14 de l’acte I est une scène typique du Marivaudage (= comédies sentimentales connues pour la subtilité et simplicité de leurs intrigues amoureuses). C’est un moment clé. Cette scène représente le nœud de l’intrigue pour comprendre le stratagème mis en place par Dubois.

Pb : Dans quelles conditions Dubois joue-t-il d’Araminte ? Comment se met en place le stratagème de Dubois et ainsi sa parole manipulatrice ?

Plan :

  1. Les conditions de la mise en place du stratagème (l.1-21)
  2. La folie de Dorante (l.22-36)

LECTURE

Dans cet extrait on observe que le stratagème est bien en marche au vu de ce qu’Araminte répond dans cet échange

l.1 : verbe de perception « sembler »

-> Araminte analyse les comportements

l.2 : « cette attention »

-> montre le ressenti ainsi que l’envie d’obtenir des réponses à ces questions qui la bloque

l.3 : « ce n’est rien »

-> litote qui accentue le suspens, suggère implicitement qu’il y a plus et suscite obligatoirement une invitation à en savoir plus de la part de l’interlocuteur

l.3 : « l’honneur » l.4 : « lui demander »

-> Dubois occupe le terrain et utilise la bienséance pour ajouter du suspens ainsi que pour souligner le respect qu’il a pour Araminte car ils sont de classes sociales différentes

l.5 : « surprise »

-> Dubois a réussi à susciter l’attention d’Araminte bien que celle-ci soit toujours dans l’incompréhension la plus totale qui se montre avec l’enchainement de ponctuation forte notamment une succession de questions et d’exclamations de la part de celle -ci

l.6-8 « savez-vous que […] pour arriver jusqu’ici »

-> questions rhétoriques qui accentuent le suspens et l’envie d’en savoir plus d’Araminte

l.10 : « Hélas ! »

-> interjection qui montre la surprise d’Araminte et sous-entend que ce que va dire dubois va être grave et/ou important

l.10 : « bon homme » l.11 : « démon »

-> antithèse permettant de dresser un portrait de Dorante contraire à celui qui le recommande : monsieur remy et de par conséquent décridibiliser celui-ci aux yeux d’araminte

l.13 : « si, je le connais ! »

-> anaphore, qui souligne le caractère ridicule de la question, il répète les dires d’Araminte pour montrer qu’il le connait, et qu’il le connait plus que bien.

l.15 : « tu me surprends » / « quelques mauvaises actions » l.16 : « pas un mauvais homme »

-> Araminte se montre de plus en plus craintive vis-à-vis des révélations de Dubois toujours plus surprenante elle craint le pire

l.17 : « il n’y a point plus brave homme ! » l.17 : « plus d’honneur » l.18 : « probité merveilleuse »

-> superlatifs pour flatter Dorante en contraste avec le portrait démoniaque que Dubois avait fait de celui-ci. Portrait mélioratif juste après l’avoir dénigré.

l.20-21 : « tu m’alarmes » / « j’en suis tout émue »

-> Araminte craque sous le coup des émotions elle ne comprend plus la situation les explications de Dubois sont confuses et elle ne sait plus où se mettre elle a peur de découvrir des choses choquantes sur celui qu’elle avait commencé a apprécier

TR : cette scène nous montre donc le stratagème mis en place par Dubois notamment grâce à l’utilisation de nombreuses questions rhétoriques et en ayant d’abord fait un portrait péjoratif de Dorante en exprimant ses défauts pour ensuite pouvoir venter ses mérites.

l.22 : « c’est à la tête que le mal le tient »

-> il joue sur l’ambiguïté de ses propos, il sous-entend qu’il est fou sans pour autant dire qu’il est en vérité fou-amoureux.

l.24 : « timbré comme cent »

-> il continue a alimenter le mystère autour de la santé mentale de Dorante en le décrivant comme dangereux et fou auprès d’Araminte en omettant le fait qu’il est en réalité fou mais en amour.

l.25 : « il m’a paru de très bon sens » / « quelles preuves as-tu de sa folie »

-> elle tombe des nues et ne crois pas Dubois elle va jusqu’à demander des preuves de ses propos en privilégiant le parti de Dorante a celui de son valet.

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