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Analyse linéaire Théophile de Viau

Commentaire de texte : Analyse linéaire Théophile de Viau. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Avril 2023  •  Commentaire de texte  •  700 Mots (3 Pages)  •  382 Vues

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Citations

Procédés

Interprétations

V1. « Un corbeau devant moi croasse »

V2. « Une ombre offusque mes regards »

Synesthésie avec le vers 2 « croasse » -> l’ouïe regards » -> la vue

Le poète insiste sur les sens, ici, en l’occurrence, l’ouïe et la vue (vers 2). A cet instant, le poème est très centré sur lui-même « devant moi », « mes regards ».

V3. « Deux belettes et deux renards »

Répétition « deux »

Enjambement

Rejet V4

La belette représente l’intelligence ainsi que la malice, quant au renard, il représente la ruse.

V4. « Traversent l’endroit où je passe »

Ici, on peut voir que les animaux prennent place importante, les belettes et les renards coupent la route au poète.

V5. « Les pieds faillent à mon cheval »

V6. « Mon laquais tombe du haut mal »

Euphémisme

L’euphémisme de ce vers atténue la mort du laquais. Il succombe « tombe du haut mal » à l’épilepsie (« du haut mal »)

V7. « J’entends craqueter le tonnerre »

Le poète insiste sur l’intensité du son du tonnerre. En effet, le tonnerre représente déjà le bruit de l’orage, les verbes entendre et craqueter renforcent la propagation de son bruit. Ce vers amène de l’angoisse au lecteur.

V8. « Un esprit se présente à moi »

V9. « J’ois Charon qui m’appelle à soi »

V10. « Je vois le centre de la terre »

Allégorie  

Gradation

Synesthésie-> « J’ois » (la vue) « j’entends » (l’ouïe)

Dans les vers 8, 9, et, 10, on analyse une gradation des vers. En effet dans le vers 8, le poète voit l’esprit, ensuite Charon l’appellent à lui puis, il voit le centre de la terre, comme, pour le rejoindre -> la mort

Les vers, ici aussi, sont tournés vers l’auteur « à moi », « m’appelle » et « je vois »

V11. « Ce ruisseau remonte à sa source » -> l’eau 

Allitération « s » ; « r »

Ici, la présence de la nature et son importance se fait ressentir, notamment grâce à l’allitération.

Le poème n’est plus recentré sur le poète, ici, la nature est supérieure.

V12. « Un bœuf gravit sur un clocher »

Paradoxe

On analyse un paradoxe ici, en effet, il est impossible qu’un bœuf puisse monter sur un clocher. On peut avoir l’impression que le poète parle d’un oiseau.

V13. « Le sang coule de ce rocher »

Le sang fait paraitre au poème un paysage morose, qui contribue également à la mort présente tout au long de ce poème.

V14. « Un aspic s’accouple d’une ourse »

Hyperbole

Paradoxe

De façon identique au vers 12, il y a un paradoxe, surtout entre l’aspic et l’ourse. Il est impossible qu’un serpent s’accouple avec une ourse.

V15. « Sur le haut d’une vieille tour »

Enjambement

Rejet au vers 16

V16. « Un serpent déchire un vautour »

Paradoxe

Le poète parle beaucoup des animaux et de la mort dans son poème. Ce vers regroupe ces deux idées, les animaux avec le serpent et le vautour. Puis, la mort avec celle du vautour commis par le serpent.

V17. « Le feu brûle dedans la glace »

Antithèse « feu » « glace »

Paradoxe

On peut interpréter la glace comme le cœur d’une personne (cœur de pierre) qui prend feu.

V18. « Le Soleil est devenu noir »

Antithèse « soleil » « noir »

Importance du soleil grâce à la majuscule

Ici aussi, la mort apparait grâce à l’antithèse entre le « Soleil » et « noir ». Ici aussi, l’ambiance est sombre, triste (comme au vers 13), qui annonce la mort du soleil. Le poète insiste aussi sur l’importance du soleil, notamment avec la présence de la majuscule au milieu de la phrase.

On peut comprendre que le poète fait du soleil une personne (importante).

V19. « Je vois la Lune qui va choir »

Importance de la Lune avec la majuscule

Pareillement au vers précédent, le poète accentue l’importance de la lune avec la majuscule utilisée au milieu de la phrase.

V20. « Cet arbre est sorti de sa place »

On peut voir la mort de l’arbre à travers ce vers. Le poète dit qu’il est sorti de sa place, on peut comprendre donc qu’il est déterré et donc mort.

…. Antithèse entre le feu, la terre et l’eau

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