Le Petit Prince chapitre XXI : commentaire

Le Petit Prince chapitre XXI : commentaire

Chapitre à part : - par les lieux : nous ne sommes plus dans le désert, mais dans un verger (« sous le pommier », près d’un champ de blé, proche d’un village, à proximité d’une roseraie). - St Exupéry nous révèle son secret à travers les paroles du renard. Comme un testament.

Pourquoi ce chapitre ? De quoi parle-t-il ? De la rencontre avec l’amitié.

Pourquoi figure-t-il à cette place dans le livre ? Après la montée du récit, qui nous conduit d’une planète à l’autre, nous arrivons à son point culminant, à l’aboutissement de la recherche, de la quête. Car le Petit Prince peut être lu comme un livre d’initiation : un enfant est mis face au monde des adultes. Il fait un voyage initiatique, d’un personnage rencontré à un autre. Ici nous sommes au terme de ses péripéties (les 2 chapitres suivants ne font qu’amorcer la descente du récit). Le Petit Prince a désormais accompli sa mission, et il va prendre le chemin du retour.

S’il s’agit d’une initiation, peut-on comparer ce livre à un conte ? Non. D’abord parce qu’il n’y a pas d’épreuves à surmonter. Ensuite St Exupéry a ici une vision négative ou tout au moins nostalgique du monde. Ce récit n’est ni « porteur » ni à but pédagogique.

« Apprivoiser » est le mot-clé de ce chapitre. Définition d’après le dictionnaire: - rendre un animal moins sauvage, une personne plus sociable. - se familiariser, s’accoutumer.

Quels sont les chemins de l’apprivoisement pour St Exupéry ? La patience, le silence, les rites. Mais c’est à la fois la clé du bonheur et l’apprentissage de la douleur.

Pourquoi l’Amitié et l’Amour sont-ils le secret de l’affection pour l’écrivain ? - Ils « créent des liens ». - Le monde se peuple de signes. - Contre l’ennui. - Il faut apprivoiser les choses pour les connaître. - Cela permet le souvenir (« à cause de la couleur du blé »).

Mais où est le revers de la médaille, quelles

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