Commentaire de la pièce de théâtre Ruy Blas Acte V, Scène 4 de Victor Hugo
Commentaires Composés : Commentaire de la pièce de théâtre Ruy Blas Acte V, Scène 4 de Victor Hugo. Recherche parmi 302 000+ dissertationsPar axou9295 • 4 Novembre 2014 • 1 732 Mots (7 Pages) • 2 096 Vues
Victor Hugo
Acte V, scène 4
Toute la scène.
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Introduction
L'Acte V de Ruy Blas, de Victor Hugo, s'intitule « le tigre et le lion », le tigre pour Don Salluste (ruse, puissance) et le lion pour Ruy Blas (courage, vaillance). Le dernier acte de la pièce met donc en scène l'ultime affrontement entre Don Salluste et Ruy Blas.
La scène que nous allons étudier est la dernière scène du dernier acte => C'est le dénouement de la pièce.
Dans cette scène de dénouement, la reine éclairée sur la machination de Don Salluste et ce qu'elle considère comme une trahison de Ruy Blas, refuse de pardonner le valet et le conduit à la mort, un motif dramatique que Victor Hugo traite avec une grande originalité.
Problématique : Comment la mort de Ruy Blas est l'occasion pour Victor Hugo de faire un dénouement romantique original ?
Lecture de l'extrait étudié
Acte V Scène IV - La reine, Ruy Blas.
Ruy Blas fait quelques pas en chancelant vers la reine immobile et glacée, puis il tombe à deux genoux, l'œil fixé à terre, comme s'il n'osait lever les yeux jusqu'à elle.
Ruy Blas, d'une voix grave et basse.
Maintenant, madame, il faut que je vous dise.
– Je n'approcherai pas. – Je parle avec franchise.
Je ne suis point coupable autant que vous croyez.
Je sens, ma trahison, comme vous la voyez,
Doit vous paraître horrible. Oh ! Ce n'est pas facile
À raconter. Pourtant je n'ai pas l'âme vile,
Je suis honnête au fond. – cet amour m'a perdu. –
Je ne me défends pas ; je sais bien, j'aurais dû
Trouver quelque moyen. La faute est consommée !
– C'est égal, voyez-vous, je vous ai bien aimée.
La Reine.
Monsieur...
Ruy Blas, toujours à genoux.
N'ayez pas peur. Je n'approcherai point.
À votre majesté je vais de point en point
Tout dire. Oh ! Croyez-moi, je n'ai pas l'âme vile ! –
Aujourd'hui tout le jour j'ai couru par la ville
Comme un fou. Bien souvent même on m'a regardé.
Auprès de l'hôpital que vous avez fondé,
J'ai senti vaguement, à travers mon délire,
Une femme du peuple essuyer sans rien dire
Les gouttes de sueur qui tombaient de mon front.
Ayez pitié de moi, mon Dieu ! Mon cœur se rompt !
La Reine.
Que voulez-vous ?
Ruy Blas, joignant les mains.
Que vous me pardonniez, madame !
La Reine.
Jamais.
Ruy Blas.
Jamais !
Il se lève et marche lentement vers la table.
Bien sûr ?
La
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