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Commentaire d'un extrait de "la Parure" de Maupassant

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Par   •  4 Janvier 2019  •  Commentaire de texte  •  1 372 Mots (6 Pages)  •  2 444 Vues

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Nous allons aujourd’hui réaliser un commentaire sur un extrait de la « Parure » écrite en 1884 par Maupassant, un écrivain français du XIXème siècle. Celle-ci est une nouvelle réaliste. En effet, elle cherche tout au long de l’histoire à créer une illusion de réalité en se fondant sur l’histoire d’un couple(Les Loisel) qui aurait perdu une parure empruntée lors d’une cérémonie, et qui tentèrent pendant 10 ans de la rembourser en effectuant des « besognes ». C’est aussi un récit bref avec peu de personnages, en prose, et il n’y a qu’une seule intrigue. Maupassant démontre dans cette nouvelle les sociétés bourgeoises telles qu’elles sont tout en décrivant la vie des gens ordinaires. Il présente différents niveaux de vie pour démontrer l’injustice envers cette société. Etant lui même issu d’une famille pauvre avant de devenir écrivain, Maupassant fut vite désillusionné par la vie et la société dans laquelle il vit. Le réalisme est un courant littéraire apparu au 19eme siècle, et qui est présent dans cette nouvelle. Il est très utilise par des écrivains connus comme Balzac, Flaubert ou Zola. Dans l'extrait qui nous a été donne c'est le thème de la pauvreté qui est abordé, et qui permet d’exposer les divers échelons de la hiérarchie sociale à cette époque.

Comment Maupassant procède-t-il à la réécriture du conte de Cendrillon en inversant l’effet du bal et en plongeant le couple Loisel dans une situation de pauvreté irréversible ?

Nous allons d’abord voir comment la perte de la parure a été une déchéance définitive, puis nous verrons ensuite pourquoi cet extrait pourrait être une réécriture du conte de cendrillon.

• Dans cette première partie, nous verrons donc comment la perte de la parure a été une déchéance définitive.

Tout d’abord, Maupassant nous montre dans cette nouvelle le quotidien d’un couple pauvre en insérant le champ lexical de la pauvreté en disant que Mme Loisel est « mal peignée », qu’elle a les « mains rouges », et la « jupe de travers ».

Il insère aussi le champ lexical de l’argent. Il parle en effet de « misérable argent », de « taux d’usure », ainsi que d’ « intérêts ».

Ces champs lexicaux montrent la misère financière et sociale dans laquelle se trouve le couple.

On peut aussi noter la présence de répétitions et d’énumérations, à la ligne 6, il y a écrit que Mme Loisel « alla chez le fruitier, chez l’épicier, cher le boucher », ou encore la répétition de « chaque » dans « chaque matin », « chaque étage », « chaque mois ». L’emploi du passé simple est utilisé pour évoquer le travail, et ce sont tous verbes d’actions comme par exemple « elle alla », « et monta », « elle lava »… Ces énumérations et répétitions traduisent la lassitude et la routine.

• Dans cet extrait, Maupassant nous montre bien que la situation du couple Loisel est irréversible, et que le couple n’était pas dans cette situation auparavant.

A la ligne 5, il y a écrit « Et, vêtue comme une femme du peuple », il y a un décalage, plus précisément une analogie car cela veut dire que Mme Loisel est vêtue comme une femme du peuple, mais qu’elle ne l’était pas avant d’avoir perdu la parure qu’elle avait empruntée.

Il utilise aussi le champ lexical du temps qui passe : « dura dix ans », « autrefois », « chaque mois », « au bout de dix ans ». Le changement de temps à la ligne 19 montre aussi ce fait. L’auteur passe du temps de l’imparfait, au temps du conditionnel passé avec le verbe être « que serait-il arrivé ». Ces connecteurs temporels et ces temps verbaux nous montrent bien que la vie du couple n’était pas ainsi auparavant.

Dans le dernier paragraphe de l’extrait, il y a une opposition entre le rêve et la réalité, lorsque Mme Loisel se questionne au sujet de la parure qu’elle a perdue il y a dix ans, comme si elle avait eu un déclic. Elle parle au discours indirect libre, ce qui apporte a l’extrait un effet de réel, et la dernière phrase est une réflexion lorsque elle dit « comme il faut peu de chose pour vous perdre ou vous sauver », c’est une

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