Biographie De Rabia Djelti

Née le 5 août 1954 à Bouaànani, elle fait ses études primaires au Maroc (1969-1969), puis secondaires à Oran (1969-1975), elle obtient se licence en littérature arabes à Oran (1975-1979), puis un Magister et doctorat d'état à Damas (1984-1990). Épouse de l'écrivain Amine Zaoui elle enseigne la littérature à l'université d'Oran avant de prendre le chemin de l’exil.

Elle rentre ensuite en 2000 et reprend son enseignement de la littérature maghrébine contemporaine à l'université d'Oran.

Sa poésie en tant qu'équilibre au sein de sa propre expérience- dit l'amour, la guerre, l'enfance, la mémoire, le temps, la naissance, autant de préoccupations qui traduisent le refus de indifférence, de l'humiliation et le fort désir de témoigner sur un réel tragique avec le constant souci de rendre hommage au patrimoine populaire.

Née en 1964 dans un milieu littéraire algérien, Rabia Djelti fait partie du cercle très restreint des écrivains et poètes algériens connues à l'étranger, universitaire et traductrice et détentrice d’un doctorat d’état en littérature maghrébine et maître de conférences à l'université d'Alger à la faculté des lettres, elle est également l'épouse de l'écrivain algérien Amine Zaoui. Le couple a miraculeusement survécu à un attentat à la voiture piégé en 1992, le parlement international des écrivains leur offre l'asile en France, Djelti et sa famille quittent l’Algérie en 1995, pendant les années 90 ; connues en Algérie par «la décennie noire» où éclatait la guerre politique entre les islamistes radicaux et le gouvernement. Toute la population a été touchée par ce conflit, notamment l’élite littéraire et artistique. Des artistes et des écrivains ont été harcelés, menacés de mort ou assassinés. Les deux principales destinations de cette immigration ont été les pays européens notamment la France, et le Canada et l'orient.

Elle a publié de nombreux recueils de poèmes dont Murmures du secret et Pierre perplexe aux éditions Dar Annahda, Liban, en 2009. Elle a par ailleurs publié trois romans : Adherwa (Extase), Nadi Assanawbar (Club des Pins) et Arch Mouachchak (Les ramages entrelacés). Elle a reçu le prix de la création littéraire arabe pour l’ensemble de son œuvre, à Abu-Dhabi en 2002.

L'auteur fait partie de la génération arabisée. elle a commencé sa carrière professionnelle, d’abord en tant que journaliste et puis comme poétesse, ce n'est que dernièrement qu'elle se met à écrire des romans. Rabia Djelti a su s’imposer et imposer  son  nom dans le paysage littéraire algérien, maghrébin et arabe.  C’est dans la poésie qu’elle a trouvé son monde, ses mots  et  sa langue. A la lecture de ses poèmes, écrits en arabe, français, et même en espagnol, le lecteur ressent vite une musicalité qui découle de la répétition ou de la reprise des mots qui crée une harmonie sonore merveilleuse. La poétesse s’est versée dans la poésie dès son jeune âge, très attirée par la poésie et la littérature, la jeune Rabia a concrétisé son attachement par la publication de son premier recueil de poésie en Syrie en 1981, intitulé Reliefs d’un visage non parisien.  On l’aura compris, Rabia Djelti a poursuivi ses études à Paris dont elle

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