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Faut-il donner des limites à l'augmentation humaine ?

Dissertation : Faut-il donner des limites à l'augmentation humaine ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Décembre 2023  •  Dissertation  •  808 Mots (4 Pages)  •  127 Vues

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  Phung-Eap Arthur                              HLP:devoir à rendre

   TG4                                                         essai littéraire

 

Faut-il donner des limites à l'augmentation humaine ?

    Durant ces derniers siècles, la technologie, médecine, etc ont connu des progrès fulgurants. Nos conditions, espérances de vie ont radicalement évolué avec les progrès de la science et de la technologie, l'augmentation humaine est devenue une réalité tangible. Des innovations telles que les implants neuronaux, les prothèses bioniques et la modification génétique offrent des possibilités sans précédent pour améliorer la santé, la performance et la qualité de vie humaine. Certains auteurs s'amusent et s'inspirent de ces progrès pour rédiger leurs écrits: dans leur univers dystopique ils dénoncent les défauts de cette pratique même s'il existe des avantages. Certaines pratiques soulèvent des questions éthiques et provoquent des désaccords: Faut-il donner des limites à l'augmentation humaine ? Pour y répondre nous utiliserons des textes aussi bien fictif que réel pour montrer les inconvénients et avantages.

    L'augmentation humaine est le fait d'améliorer les performances physiques, cognitives d'un être humain par le biais d'une opération. Par exemple la greffe d'un organe permet à l'individu, dans la plupart des cas de,  rester en vie. Ce procédé nécessite un donneur pour un receveur. Les donneurs sont rares donc certains auteurs imaginent des clones biologiquement identiques qui serviraient seulement au don d'organe (Kazuo Ishiguro, Auprès de moi toujours). Bien évidemment cette pratique est fictive mais si elle était possible, serait-elle envisageable ? On créerait la vie pour l'exploiter, pour l'utiliser . Certes on sauverait des vies mais en en sacrifiant d'autres. Au final on tue pour sauver, une vie pour une autre. Une différence est à noter avec le premier exemple : ici le clone n'a pas le choix, il est destiné à cette fonction alors que le donneur est maître des ses actions. Malgré tout un « clone » peut-il être considérer comme un humain? Sinon il serait moralement possible de réaliser et d'accepter cette pratique. La vie d'un homme vaut plus que celle d'un clone. De plus, il y a d'autres côtés problématiques à cette histoire. L'augmentation humaine pourrait également créer des inégalités sociales et économiques importantes. Si seules les personnes les plus riches peuvent se permettre les technologies les plus avancées, cela pourrait créer une division de plus en plus grande entre les classes socio-économiques. Il y a aussi le risque que l'augmentation humaine soit utilisée à des fins militaires ou pour d'autres formes d'exploitation (exemple : on a affaire à une instrumentalisation des donneurs.).

 

    D'un autre côté, l'augmentation humaine peut sembler une étape logique dans l'évolution de l'espèce humaine. Les avancées technologiques pourraient aider à résoudre des problèmes mondiaux tels que la faim, la pauvreté et la surpopulation en améliorant la productivité et la durabilité. En améliorant notre biologie, nous pourrions également augmenter notre espérance de vie, réduire les risques de maladies chroniques, améliorer notre cognition et renforcer notre force physique. On aurait la possibilité de créer des êtres « supérieurs » (Asimov Les Robots) ou du moins d'un point de vue physique. Les avantages sont indéniables, par exemple, les implants neuronaux peuvent aider les personnes atteintes de paralysie à récupérer une certaine fonctionnalité, les prothèses bioniques peuvent permettre à ceux qui ont perdu un membre de retrouver une certaine indépendance, et la modification génétique peut aider à prévenir ou traiter des maladies génétiques graves. Le bébé-médicament est aussi un exemple qui montre les bienfaits, pourtant d'un certain point de vue il renvoie à la première partie, cela pose des problèmes moraux : donner vie à une personne dans le seul but de l'utiliser, de s'en servir.

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