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Quelles sont les conséquences juridiques des guerres féodales et nationales entre l’An mille et 1453 ?

Dissertation : Quelles sont les conséquences juridiques des guerres féodales et nationales entre l’An mille et 1453 ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  31 Mars 2023  •  Dissertation  •  1 316 Mots (6 Pages)  •  183 Vues

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Au Moyen-Age, les guerres sont courantes qu’elles soient des guerres féodales ou des guerres nationales. Les guerres féodales sont des guerres dans lesquelles seigneurs s’affrontent souvent pour des motifs de fiefs. De fait, la féodalité définit la société médiévale dans son ensemble, mais c’est aussi le lien qui unit les seigneurs entre eux. Quant aux guerres nationales, c’est un affrontement entre deux nations, les différentes guerres qu’ont mené l’Angleterre et la France l’une contre l’autre, en sont un exemple. Plusieurs de ces guerres ont marqué les siècles où elles se sont déroulées. Comme la crise de la première moitié du XVème siècle qui a eu un effet néfaste sur le royaume de France avec des pertes conséquentes d’hommes mais aussi d’importantes pertes financières. Ces guerres et conflits n’ont pas seulement eût des conséquences sur la perte d’hommes et d’argent ; mais il y a aussi des conséquences juridiques, qui ont pu entrainer des évolutions voire des modifications du système juridique de la monarchie française. C’est alors que nous pourrions nous questionner, à propos des conséquences juridiques des guerres féodales et nationales entre l’An mille et 1453. Pour répondre à cette question, la réponse sera divisée entre deux grandes parties, la première portera sur les conséquences impériales ainsi qu’ecclésiastiques. Enfin la seconde abordera la structure des institutions royales.

I-L’évolution de la dépendance à l’empereur et à l’intervention de l’Eglise.

L’empereur étant la personne la plus respectée, toutes personnes, même roi doit se soumettre à lui. Cependant, le roi Philipe II Auguste ne se voit être subordonné de l’empereur. Durant l’opposition de l’empereur Otton IV et Philipe II Auguste, le roi de France bénéficie avec une aide pontificale en 1219 d’une intervention , la décrétale, super speculam. Cette décrétale, interdit l’enseignement du droit romain en France. Ce qui traduit un détachement progressif de l’autorité de l’empereur. L’émancipation du roi de France face à l’autorité de l’empereur continue en 1300, lorsqu’un légiste, prénommé Guillaume de Plaisians annonce le slogan auquel beaucoup de personnes adhèrent ; « le roi de France est empereur dans son royaume ». avec ce slogan le roi possède les pleines prérogatives pour le royaume. Ainsi que, sa dignité à régner est égale à celle de l’empereur. Avec cela le roi récupère sa puissance et son aptitude à faire appliquer son pouvoir sur le royaume de France.

D’autres conséquences juridiques, cette fois au niveau de l’Eglise et de la royauté. En effet, le problème étant qu’au niveau politique il y a une suprématie pontificale car, les biens qui appartiennent à l’Eglise, et ceux que celle-ci donne aux pauvres ne peuvent pas être taxés. De plus, en 1189 le roi Philipe Auguste entame une guerre contre l’Angleterre pour des raisons de possessions. Or lors de cette guerre la papauté est intervenue alors que le roi estimait que cette guerre était

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