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Septembre 1792 : rumeurs et massacres

Étude de cas : Septembre 1792 : rumeurs et massacres. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Février 2024  •  Étude de cas  •  461 Mots (2 Pages)  •  37 Vues

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Septembre 1792: rumeurs et massacres

Le 02/08/1792, une foule considérable rencontra plusieurs prisonniers en transfert vers la prison de l’Abbaye. Presque immédiatement, la foule les exécuta tous, tout comme elle exécuta ensuite les détenus de Carmes et de l’Abbaye. Pendant 4 jours, ils continuèrent dans d’autres prisons. Des procès furent improvisés pour trier les «coupables» des «innocents».

La plupart des femmes et des prisonniers incarcérés pour diverses infractions mineures furent libérés, contrairement aux contre-révolutionnaires, coupables de vol, de faux monnayage et de meurtres, qui furent assassinés dans les rues ou les cours.

Bruits de guerre

L’origine de ces massacres a toujours été floue: crime spontané, acte de guerre, ou tuerie préméditée ?

Le contexte est tel: l’envahissement de la France, le «manifeste de Brunswick», la prise des Tuileries, la chute du roi, la reddition de Verdun, les nombreux volontaires quittant la capitale, la présence de nombreux nobles dans les prisons de Paris…

Mais pourquoi ces criminels ont-ils été massacrés ? Et pourquoi les élites parisiennes ont-elles soutenu ce massacre ? Les rumeurs expliquent ces faits.

Les rumeurs ont toujours existé; la Révolution remplaça les bavardages par des rumeurs politiques. Celles-ci étaient amplifiées par les journaux, distribués par des colporteurs omniprésents dans les rues.

Les rumeurs étaient particulièrement présentes chez les moins instruits, qui privilégiaient l’oral à l’écrit. Même les plus éduqués (donc plus sceptiques) finissaient souvent par les croire.

La peur des prisons

Les rumeurs ont ensuite explosés, des plus crédibles aux plus invraisemblables.

Les 2 courant principaux du moments étaient:

1) Les rumeurs sur les prisons parisiennes.

2) Les complots et conspirations

Sous l’Ancien Régime, des prisons au milieu de la ville faisaient spéculer sur la possible évasion des détenus. Cette peur à une longue histoire à Paris.

Depuis 1789, on  raconte que des détenus comptent s’échapper pour s’attaquer aux patriotes. Cette idée est renforcée en 1792 par des feux allumés par les détenus de la Force, qui sont désormais considérés comme ennemis de la Révolution Le 20 juin, les pétitionnaires ont menacés de tuer tous les prisonniers si les tribunaux n’agissaient pas.

S’ajoutent à cela les complots, notamment celui de la famine. La France qui entre en guerre a renforcé ces peurs de complots, et la misérable contre-performance de celle-ci portait à croire aux rumeurs de sabotage de l’effort de guerre.

Due à la chute royale le 10/8/1792, la France fut très proche de l’anarchie, avec l’État en effondrement et les prisons remplies


Les 2 rumeurs principales ont fusionnées, donnant place à l’idée générale que les nobles comptaient tirer sur les Parisiens.

Les ordres

Paris n’a pas agi pour calmer le peuple. Elle accentua même l’anxiété en créant des tableaux publics des «ennemis de la Révolution». Le 2 septembre, les massacres ont débutés.

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