LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Les cinq étages du monde parisien

Commentaire d'oeuvre : Les cinq étages du monde parisien. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Avril 2023  •  Commentaire d'oeuvre  •  634 Mots (3 Pages)  •  337 Vues

Page 1 sur 3

Dm : Histoire

Ce document iconographique est un gravure qui a été réalisée par Bertall et a été publiée dans le journal L’illustration à Paris, en 1845. Cette gravure est intitulée : Les cinq étages du monde parisien. C’est une caricature la population parisienne du XIXe, qui met en lumière les différences et les inégalités entre les différentes classes sociales au sein du peuple parisien.

Tout d’abord, pour le rez de chaussée nous pouvons supposer que les familles qui vivent à cet étage sont issues de classes moyennes car la femme a l’aire d’être femme au foyer à cause de sa tenue (tablier « classique »). Quant à lui l’homme a une tenue aussi classique de la classe moyenne avec un chapeau rond et des vêtements noirs. On peut les identifier leur niveau de vie comme moyen puisqu’on peut observer que cette famille possède tout le nécessaire pour faire de la cuisine mais surtout un piano (en bas à droite), ce qui montre que cette famille a un certain niveau de vie. Pour montrer cela nous pouvons mettre en contraste les logements du rez de chausse avec ceux qui vivent sous le toit de l’immeuble, qui eux n’ont pratiquement aucun meubles.

Ensuite, au premier étage l’aristocratie est mise en évidence avec de beaux meubles, vêtements ainsi qu’une décoration très soignée avec des dorures, moulures, une cheminée, un appartement qui fait tout l’étage mais surtout un balcon qui montre la richesse de ce ménage. On peut aussi constater que l’homme s’étire et baille, ce qui sous entends que tout va bien pour lui et qu’il n’a aucun problème (financier).

Pour le 2e étage, c’est une famille bourgeoise, mais pas aussi aisée que celle du 2e étage. On retrouve toujours une décoration qui reflète la richesse du ménage avec le grand lit, les tableaux, moulures mais aussi l’appartement qui occupe tout l’étage. On ne peut effectivement pas dire que c’est une famille d’aristocrate car le logement est au 2e étage (trop haut pour les aristocrates) mais aussi parce qu’il n’y a pas autant de décoration et de dorure que celui du 1er étage. Toute la famille est vêtue de beaux vêtements, typiques d’une famille bourgeoise du XIXe.

Concernant le 3e étage, nous retrouvons déjà 2 appartements. Le couple dans l’appartement 5, a des meubles, une belle décoration et un animal de compagnie. La femme a l’aire d’être femme au foyer comme celles du rez de chausser a en juger de son habit. Nous pouvons dire que les habitants de ces appartements appartiennent à la classe moyenne également car on retrouve des similitudes dans leur logements avec les familles qui habitent au rez de chaussée.

Enfin pour les logements qui se situent sous la toiture de l’immeuble. On peut déjà souligner le fait que l’auteur de cette gravure n’a même pas indiquer cette partie de l’immeuble comme un étage, ce qui montre déjà le positionnement de ceux qui vivent dans ces logements au sein de la hiérarchie sociale. On remarque qu’il y a 3 appartements pour seulement 1 étage alors que les étages en dessous en avaient juste 1 ou 2. De plus, la taille des logements est significativement petite par rapport aux appartements plus bas. Aussi, on peut percevoir une certaine misère des habitants du logement 7 avec leur expressions faciales, la femme pleure et le père a l’air

...

Télécharger au format  txt (3.8 Kb)   pdf (40.4 Kb)   docx (8.2 Kb)  
Voir 2 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com