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L'Italie fasciste de Mussolini

Étude de cas : L'Italie fasciste de Mussolini. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Novembre 2023  •  Étude de cas  •  3 497 Mots (14 Pages)  •  97 Vues

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L’Italie fasciste

Travail de recherche sur les régimes totalitaires

1- La situation du pays au lendemain de la première guerre mondiale

2- Biographie de Benito Mussolini, l’homme fort du régime

3- La mise en place du régime

4- Le fascisme

5- Le régime qui se met en place s’organise autour de plusieurs points forts.

6- Documents complémentaires

7- La violence et la terreur sont au cœur de la pratique du pouvoir fasciste.

Les sources bibliographiques et sitographiques

Les définitions importantes


1- La situation du pays au lendemain de la première guerre mondiale

        La guerre coûte beaucoup à l'Italie : elle mobilise 5 615 000 hommes, en perd 650 000, compte 947 000 blessés et 600 000 disparus ou prisonniers.

Sur le plan économique, les caisses de l'État sont presque vides, la lire (ancienne unité monétaire de l’Italie) a perdu une grande partie de sa valeur et le coût de la vie a augmenté de 450%.

L’Italie est ainsi « traumatisée » à la sortie de la guerre, comme c’est le cas des nombreux pays-clés qui y ont participé. Sa situation interne est très précaire. De plus, le problème de la reconversion d’une économie de guerre* entraîne une crise économique dès 1919, aggravée ensuite par la crise économique mondiale de 1920-1921.

Cette crise est aussi sociale ; en effet, non seulement le pays fait face aux cicatrices d’une guerre qui fut fortement contestée par l’opinion publique, mais les nationalistes ont aussi eu le sentiment que les souffrances italiennes durant le conflit n’ont servi à rien. Les années 1919 et 1920 en Italie sont particulièrement mouvementées, période dite du « Bienno rosso » soit en français « les deux années rouges ».    

Comment sont vécus les traités de paix ? Quels sont les sentiments des habitants à l’issue de ces traités ?

        L’Italie considère la victoire comme « mutilée ». En effet, l’Italie, en échange de son engagement dans la guerre aux côtés de la France, devait par le Pacte de Londres de 1915 récupérer la Dalmatie et l’Istrie. Finalement, ces derniers reviennent à un nouvel État né du traité de Versailles : la Yougoslavie.

Les italiens n’obtiennent donc qu’une partie des terres irrédentes (ou l’on parle italien) mais pas toutes : le Traité de Versailles n’a pas eu les bénéfices escomptés. L'atmosphère après la première guerre mondiale est ainsi caractérisée par la morosité et la déception.

        Les irrédentistes nationalistes (nationalistes qui cherchent le rattachement de certains territoires à l’État) firent beaucoup d’agitation pour mettre la pression sur le gouvernement pendant les négociations du Traité de Versailles, en vain.

Suite à ce traité, aucune classe sociale n’est satisfaite et la peur profonde d’une possible révolution communiste de la classe bourgeoise se répand dans la population.

        L’Italie voit alors s’installer un climat révolutionnaire : grèves, syndicats, … Son extrême fragilité socio-économique conduit à de fréquents désordres réprimés par des méthodes sanguinaires.


2- Biographie de Benito Mussolini, l’homme fort du régime

B. Mussolini est né le 29 juillet 1883 et mort le 28 avril 1945, en Italie. C’est un journaliste, idéologue et homme d’État italien. Il eu un enfant avec une première femme, puis 5 enfants avec une seconde.

         Il vient d’une famille très modeste. Sa mère, Rosa Maltoni, était enseignante et son père, Alessandro Mussolini, forgeron. Tous deux étaient des partisans du socialisme, une idéologie qu’ils ont inculquée à leur fils.

        Benito est un enfant assez difficile. Il est querelleur, brutal, désobéissant et capricieux. Mais il est également volontaire, et capable d'éprouver et de susciter de profonds sentiments d'affection. De plus, il a de grosses difficultés avec la discipline. Son père lui inculque la haine des autorités et de ceux qui réussissent.

        → En 1900, il adhère au Parti socialiste italien (PSI) où il fait partie de l’aile la plus révolutionnaire. Dès lors, il conjugue activité politique et études d’enseignement. Il devient instituteur un an plus tard. Il lit de nombreux écrits révolutionnaires comme ceux de Nietzsche. En 1902, il s’exile en Suisse pour échapper à l’obligation d’accomplir le service militaire. Il y reste deux ans en travaillant comme ouvrier, jusqu’à ce qu’il soit expulsé pour ses activités d’agitateur socialiste.

        

        → Lorsqu’il rentre en Italie, il fait son service militaire et reste membre du Parti socialiste. On peut alors le qualifier de militant révolutionnaire. En 1910, il est nommé secrétaire de la fédération provinciale de Forlí. En 1912, il devient rédacteur en chef du journal du parti socialiste « Avanti ! », l’organe officiel du socialisme italien.

A la déclaration de la première guerre mondiale, Mussolini recommande une neutralité absolue dans le conflit, puis devient hésitant, se tournant progressivement vers l’interventionnisme, au contraire de ses camarades socialistes. Cela entraîne son renvoi de la direction de l’« Avanti ! » ainsi que sa rupture avec le PSI. En effet, il est accusé d’avoir tenu des positions nationalistes contraires à celles, internationalistes, des principaux dirigeants socialistes.

        → En 1914, il fonde son propre journal « Il Popolo d’Italia », journal socialiste révolutionnaire. Il part ensuite au front de 1915 à 1917.

        → En 1919, il fonde les Faisceaux italiens de combat, (fasci di combattimento) un groupe nationaliste que Mussolini transforme en Parti fasciste en 1921. Ce sont des groupes d’agitation armés qui attaquent dans les rues les grévistes et les militants de gauche. La popularité du parti fasciste est croissante : trente cinq de ses membres sont élus à la Chambre des députés.

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