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Etude critique de document, guerre d'Algérie

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Par   •  8 Février 2024  •  Commentaire de texte  •  1 013 Mots (5 Pages)  •  155 Vues

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Mémoire et histoire d’un conflit : la guerre d’Algérie

Étude critique de document

En analysant le document et en vous appuyant sur vos connaissances, vous mettrez en évidence les différences entre les approches mémorielles et historiques de la guerre d’Algérie.

La guerre d’Algérie, ou la guerre d’indépendance algérienne, se déroula du 1er novembre 1954 au 18 mars 1962 en Algérie française, colonie française depuis 1830.

Cette guerre, longtemps oubliée, fait à présent l’objet de nombreuses études et œuvres. Certaines ont des approches mémorielles et d’autres historiques.

Les approches mémorielles se concentrent sur les souvenirs, les expériences et les récits personnels. Elles sont affectées par les émotions et le vécu des personnes qui partagent leurs mémoires. La mémoire d’un événement est subjective et varie en fonction du narrateur; de quelle position sociale et politique faisait-il parti. Les approches historiques, elles en revanche, sont des faits  basés sur des événements certifiés vrais, par des témoignages, sources historiques, des archives et documents officiels qui sont vérifiables et objectifs.

Le texte extrait de l’ouvrage de Philippe Joutard, Histoire et mémoires, conflits et alliances, Paris, 2015, sera l’objet de notre étude et critique de document.

Nous verrons, grâce à celui ci, quelles sont les différences entre les approches mémorielles et les approches historiques de la guerre d’Algérie.

Et pour cela, nous verrons dans un premier temps, quelles sont les approches mémorielles et dans un second temps, quelles sont les approches historiques.

En effet, la guerre d’Algérie a beaucoup été approchée de manière mémorielle.

Elle fut considérée comme oubliée et étouffée durant une vingtaine d’années, cependant, d’après JOUTARD elle « n’a jamais été totalement occultée » car peu de temps après celle ci, « plusieurs films ont été projetés » dénonçant les atrocités infligées aux algériens durant cette guerre.

L’auteur nous présente ici, le film de Laurent HEYNEMANN, une adaptation du livre d’Henri ALLEG La Question, « qui dénonce les tortures qu’il avait subies ».

Les films de mémoires ont différents points de vu, cela dépend du réalisateur qui l’a réaliser et remémorent une histoire qui peut donc varié.

Il existe en effet Le Crabe Tambour, film de Pierre SCHOENDORFFER, 1977, d’après des militaires français de professions qui refusent de « perdre l’Algérie ».

Et il y a aussi La Battaglia di Algeri, de Gillo PONTECORVO 1966, mémoire d’après la FLN, Front de Libération Nationale qui lutte pour son indépendance.

Ensuite, il y a des conflits et une concurrence entre la France et l’Algérie pour la mémoire des « martyrs », comme par exemple avec les monuments qui représentants les martyrs de la guerre. Effectivement, JOUTARD évoque dans le document que le président SARKOZY et son homologue BOUTEFLIKA ont eu « un début de dialogue fort, nécessaire, mais très douloureux sur les questions de mémoires ».

De plus, malgré les événements qui eurent lieux, les années qui suivirent la guerre furent étonnamment calmes. Même la grève de la faim des Harkis, en novembre 1974, n’affecta pas les années 70 et 80. La mémoire de ce qui s’était passer avait été mise de côté, comme si rien n’avait eu lieu.

 Cependant, cette mémoire oubliée réapparraît avec le livre de Didier DAENINCKX, Meurtres pour mémoire, 1983, qui rappelle le massacre lors de la manifestation d’indépendance de l’Algérie à Paris, du 17 octobre 1961. 120 personnes ont été tués par la police parisienne.

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