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Étude de document les usages de la lettre de Guy Moquet

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Par   •  23 Avril 2019  •  Commentaire de texte  •  797 Mots (4 Pages)  •  1 408 Vues

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BOYREAU                                DM histoire page 44 manuel :                                05/11/2018

Arthur                                        Les usages de la lettre de Guy Môquet

Cette étude se porte sur deux documents : un bulletin officiel de l’éducation national datant du deux août 2007, et la lettre de Guy Môquet. Guy Môquet était un Résistant communiste mort fusillé à l'âge de 17 ans. Il a laissé une lettre d’adieu avant de mourir. Il a été capturé et exécuté pour venger la mort de Karl Hotz à Châteaubriant. Il est connu pour être le plus jeune des 48 fusillés de Châteaubriant. Sa lettre et son nom deviennent des symboles de la résistance, notamment en raison de son jeune âge. L’auteur du bulletin est inconnu.

Sa lettre est utilisée de différentes manières et sert par exemple le devoir de mémoire, mais elle s’inscrit également dans l’histoire des mémoires de la Résistance. Ce rapport commente la commémoration de la mémoire de Guy Môquet par le président de la République et dans les établissements scolaire français. Comment ces documents s’inscrivent-ils dans l’histoire des mémoires de la Résistance, et comment relèvent-ils du devoir de mémoire ?

        Tout d’abord, il faut dire que la mémoire de la résistance vise à unifier une France d’après guerre, désunie, et affaiblie. On a par exemple la mémoire Gaulliste : le gouvernement Gaulliste se concentre sur les résistants opposés aux envahisseurs allemand, et établit l’image d’une France unie et totalement résistante. La lettre de Guy Môquet est une preuve aux yeux des Gaullistes que la jeunesse française était résistante. Le gouvernement Gaulliste fait aussi construire des mémoriaux, par exemple le mémorial du Mont Valérien en 1960, inauguré par Charles de Gaulle, à la mémoire des résistants et otages exécutés sur place par les forces allemandes. L’éducation nationale quand à elle met en place une commémoration de la résistance à travers la création du concours national de la résistance et de la déportation en 1961.

On a également une mémoire communiste de la résistance, s’exprimant à travers le nom de leur parti : le parti des 75000 fusillés. Ils cherchent eux aussi à utiliser la lettre de Guy Môquet pour attirer des électeurs : Guy Môquet comme des milliers d’autres communiste est mort pour la France.

Ensuite, il faut parler du devoir de mémoire. Basé sur le principe du « plus jamais ça », il vise à transmettre la mémoire d’un événement tragique, ici la mémoire de la seconde guerre mondiale et de la Shoah pour éviter aux générations de demain de répéter les erreurs d’hier. Le devoir de mémoire utilise comme outil la commémoration : elle permet de se souvenir d’événement en les rappelant dans la mémoire commune. Par exemple, le 22 octobre 2007 s’est tenu la commémoration de la mémoire de Guy Môquet par le président, et par la lecture de sa lettre dans tout les établissements scolaire de France pour permettre aux élèves de savoir ce qu’il s’est passé. Il existe également des monuments aux morts et des mémoriaux, rappelant les horreurs de la guerre et de la Shoah. La lettre de Guy Môquet est donc encore utilisé par le devoir de mémoire, puisqu’on l’étudie encore aujourd’hui. Elle permet également de transmettre aux jeunes générations une mémoire officielle.

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