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La Seconde Guerre Mondiale, causes et conséquences

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Par   •  9 Décembre 2017  •  Cours  •  2 395 Mots (10 Pages)  •  1 118 Vues

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LA SECONDE GUERRE MONDIALE

Introduction

             Parmi tous les conflits qui ont émaillés le XXième siècle, la Seconde Guerre Mondiale fut la guerre la plus meurtrière et la plus dévastatrice. Elle éclata en 1939 sous la forme d’un conflit européen opposant principalement l’Allemagne à la coalition franco-britannique, mais se généralisa bientôt, impliquant presque toutes les nations du globe. Ses causes sont à chercher dans la mauvaise paix de 1918, aggravée par la crise économique des années trente, exacerbée par le nationalisme de l’Allemagne nazi de L’Italie fasciste et du japon expansionniste.

     Quand la guerre s’acheva, en 1945, après 6 ans de combats intenses, le bilan fut catastrophique. Le monde, doté d’un équilibre nouveau, et était dominé par les États-Unis et par l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS). Pour l’Afrique et le Tiers- Monde, elle marque le tournant décisif pour l’accession à l’indépendance.

  1. LES ORIGINES DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE
  1. Les héritages de la Première Guerre mondiale

          Les conférences  de paix organisées à la fin de la première guerre mondiale ont créé beaucoup de frustrations et de rancœurs. Par exemple celle qui  s’est tenu à Paris de janvier à mai 1919, et regroupant  le «Conseil Des Quatre » (France, Royaume-Uni, Italie et États-Unis) avait imposé la volonté des vainqueurs aux vaincus. L’Allemagne, considérée comme responsable du conflit, était non seulement amputée territorialement, mais aussi désarmée et, surtout, soumise au paiement, pour des décennies, d’énormes réparations. Elle jugea que le traité de Versailles qui lui était imposé était un diktat inadmissible.

         En plus L’Europe centrale et orientale se retrouvait morcelée : la disparition de l’Autriche-Hongrie se traduisant par la création de nombreux petits États souvent très fragiles, mécontents de frontières qui ne tenaient que fort peu compte des problèmes de nationalités  autant de germes potentiels pour de nouveaux conflits.

  1. L'échec de la SDN et les effets de la Grande crise.

      Si les années 20 apparurent comme une période marquée par la volonté de bâtir une paix stable, la situation changea radicalement avec les effets de la grande crise et la montée des fascismes.

  1. L'échec de la SDN

     La création de  la SDN à Genève en 1920, répondait à un idéal généreux et soulevait un grand espoir pour un monde stabilisé et pacifique. Elle devait garantir la paix par la sécurité collective pour éviter que le monde ne s’embrase de nouveau dans un conflit planétaire.

Cependant la SDN avait vu le jour avec d’énormes  faiblesses congénitales, car  seuls les vainqueurs ou les pays restés neutres pendant le conflit pouvaient y adhérer. En outre, les États-Unis, n’ayant pas ratifié le traité de Versailles, n’adhérèrent pas non plus à la SDN, limitant ainsi sa puissance.

Bref, la SDN apparut  comme une organisation très faible, incapable de garantir la paix et surtout d’empêcher l’Allemagne de se réarmer dangereusement.

  1. Les effets de la grande crise  et l'établissement des dictatures totalitaires

      Les difficultés économiques et sociales auxquelles furent confrontées les gouvernements pendant la grande Crise les fragilisèrent rapidement et favorisèrent la montée des contestations politiques,  et l’émergence de nouvelles idéologies comme le fascisme qui revendiquaient une idéologie nouvelle.

     Face à une situation de crise à la fois économique, sociale et morale, l’Italie s’orienta vers le fascisme. En 1921, BENITO MUSSOLINI le « Duce » fonda le Parti national-fasciste ; le 29 octobre 1922, il devint le chef du gouvernement et instaura une dictature nationaliste, fondée sur un État fort et dominée par un parti unique.

        En Allemagne, avec les difficultés consécutives à la première guerre mondiale et la crise des années trente, le parti nazi remporte de nombreux succès.  En janvier 1933, ADOLF HITLER, le chef du Parti nazi, fut nommé chancelier par le président de la République PAUL VON HINDENBURG.

Le Führer « guide » mit en œuvre une politique dont la spécificité essentielle était son racisme exacerbé.

 Face à l’humiliation du diktat de Versailles, Hitler mit en avant la théorie du Lebensraum, c’est-à-dire le fait de procurer davantage d’espace vital au peuple allemand ; il déclara aussi supériorité de la race allemande, la race aryenne qui, selon lui,  à des droits sur les autres peuples. L’ensemble de ces principes était déjà assigné dans Mein Kampf (Mon combat) qu’il avait rédigé en prison dans les années 20.

  1. LES AGRESSIONS DES DICTATURES ET LA MARCHE VERS LA GUERRE

          Apres avoir consolider son pouvoir en Allemagne, Hitler s’engagea dans une politique de violation du traité de Versailles : dès 1933,il quitta la SDN; dénonça les clauses de désarmement dudit traité, reconstitua une nouvelle force aérienne, « la Luftwaffe », réintroduisit la conscription obligatoire et remilitarisa la Rhénanie en mars 1936.

Il entra par la suite en collaboration  avec Mussolini. Ce rapprochement  aboutit à la signature de plusieurs traités d’alliance ; En novembre 1936, l’Axe Rome-Berlin fut proclamé. le 25 novembre 1936, le pacte Antikomintern, fut signé entre le Japon et l’Allemagne auquel l’Italie adhéra l’année suivante. Les trois États constituèrent les puissances de l’Axe.

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