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L'historien Et Les mémoires De La Seconde Guerre Mondiale

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Par   •  20 Décembre 2012  •  1 685 Mots (7 Pages)  •  1 840 Vues

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L’historien et les mémoires de la Seconde Guerre mondiale en France.

L’histoire à un rapport neutre avec le passé, elle relève d’un processus de mise à jour de la vérité historique et est une science humaine.

La mémoire au contraire est subjective et multiple, on parle souvent des mémoires, elle est aussi individuelle mais elle peut être une mémoire de groupe, on peut parler de mémoire familiale. Mais aussi un groupe politique, un groupe ethnique… (p20 21)

La mémoire est un objet d’étude pour l’historien car le témoignage est une source pour lui, mais il peut étudier la mémoire qui est aussi un objet d’étude, il expliquera comment elle a évolués au fil du temps.

I) Les troubles de la mémoire collective.

On a en 1945 des groupes multiple qui n’ont pas du tout la même mémoire et se font concurrence. Parallèlement, il s’impose une mémoire collective officielle, celle que tout les français ont résisté.

1/ Amnistie et amnésie

Il y a une phase d’épuration (p62) sauvage en 1944, tous les collaborateurs sont tués sans jugement par des groupes des FFI (forces françaises de l’intérieur) mais il y a aussi une épuration légale ou les gens sont jugés par procès. Cela pose un problème car dans certains domaines comme l’économie ou l’administration, du personnel est nécessaire. Les collaborateurs des milieux culturels vont payer le plus cher du faite de leur inutilité dans la reconstruction. Ainsi très rapidement la période de Vichy va être mise en parenthèse pour se concentrer sur la reconstruction du pays et pour reconstruire ce qu’on appelle l’unité nationale. Au moment de la libération de Paris le 25 août 1944, De Gaulle refuse de proclamer le retour de la République. Il crée de cette manière un mensonge d’Etat, car il fait croire que la république a toujours existé et qu’elle s’est exilé, or le régime de Vichy a était le régime officiel de la France durant l’occupation. On inaugure une période d’amnésie. On ne va jamais parler de l’antisémitisme de Vichy. Il va y avoir des lois d’amnistie au début des années 1950 (51 et 53) et elles libèrent tous les détenus depuis l’épuration. Cette amnistie montre une période de refoulement du passé. On a beaucoup de mal à honorer les morts, même ceux aux combats.

2/ La glorification de la France

Le discours de De Gaulle, « paris libéré » crée deux mythes : l’idée que la France s’est libérée seul, en évoquant à peine le rôle des alliers et le second mythe qui est que toute la France était résistante. Il y a deux courrant dans la résistance : la mémoire gaulliste qui est l’idée que toute la France soutenait de gaulle durant la guerre et la mémoire communiste. L’apogée de cette mémoire gaulliste est la panthéonisation de Jean Moulin et c’est l’apogée de ce mythe résistancialiste. On panthéonise ensuite De Gaulle car c’est lui qui avait donné le rôle à Jean Moulin (qui est mort sous la torture nazi) de réunir les mouvements de la résistance en France et c’est toute la France résistance qu’on honore. (Document 1 p 65)

La mémoire communiste, les communistes ont beaucoup lutté et sont beaucoup mort. Mais ils sont rentrés seulement en 1941 car avant l’URSS était en paix avec l’Allemagne nazi. Le PC français va beaucoup se servir de la mémoire de résistance pour gagner des voix d’un point de vue électorale (p77). Il se fait appelés le partie des fusillés et parfois même le parti des 75000 fusillés. Comme Guy Môquet par exemple. Il se dispute Jean Moulin car il était de gauche contrairement à De Gaulle.

3/ Des mémoires qui dérangent

La mémoire qui dérange le plus est évidemment la mémoire juive. L’opinion ne veut pas les entendre et très rapidement ils vont se taire et vivre dans le silence. (p70 doc1). On dédramatise, on minimise et on fait même de l’humour, on ne se sent pas concerné. De plus les survivants sont très peu nombreux. Ceux qui reviennent ne sont pas les juifs qui eux sont partis en camps d’extermination. Ils représentent 54% des déportés en France mais seulement 6% d’entre eux reviennent. Souvent les juifs ont aussi hontes d’avoir subis tout sa.

(Document 3 p69) Henri Rousso « Le syndrome de Vichy ». D’autres mémoires qui dérangent à part les victimes du génocide sont celles des prisonniers de guerre dont on parle peu, ils sont la preuve vivante de la défaite, ne sont pas considérés comme des héros et sont condamnés à l’oubli. Il y a encore des français dans les années 50 qui continuent de penser que Pétain était la meilleure solution pour la France, et qu’il a résisté ce qu’il pouvait : Pétain bouclier de la France, De Gaulle épée de la France. Le contexte de guerre froide permet à la mémoire Vichyste de relever la tête, et de dénoncer un complot communiste qui salirait la mémoire de Pétain. Nuit et Brouillard est un film d’Alain Resnais en 1956, c’est un classique et le premier documentaire à parler des camps de concentrations. On censure dans ce film la présence du policier français, on cache

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