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Bataille de Stalingrad

Dissertation : Bataille de Stalingrad. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  7 Juin 2017  •  Dissertation  •  1 235 Mots (5 Pages)  •  2 323 Vues

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La bataille de Stalingrad est une des grandes batailles de la Seconde Guerre Mondiale. Elle a opposé de juillet 1942 à février 1943 l’armée soviétique et l’armée allemande voulant toutes deux contrôler cette ville.

Stalingrad (aujourd’hui nommée Volograd) est une ville située sur la Volga, en Russie.

C’est un centre industriel très important mais c’est aussi un port qui s’ouvre sur la Volga, donnant ainsi un accès facile aux gisements pétroliers de la mer Caspienne. Cette ville est aussi le symbole du régime de l’URSS car elle porte le nom de Staline.

En juin 1941, les Allemands envahissent l’URSS, brisant le pacte germano-soviétique (pacte de non-agression signé entre l’Allemagne et l’URSS en 1939). C’est le plan Barbarossa.

Pendant plusieurs mois, les armées allemandes enchainent les victoires mais sont arrêtées à Moscou en hiver 1941.

Au début de l’année 1942, les divisions allemandes manquent de pétrole, élément essentiel pour l’avancée des blindés allemands. Hitler est donc forcé de se tourner vers les champs pétroliers du Caucase car les réserves de pétrole de l’Allemagne ne suffisent plus pour continuer la guerre. La seule solution était d’assurer le contrôle des puits de pétroles soviétiques de cette région.

La situation n’est guère mieux du côté des Soviétiques. Ils n’ont pas arrêté de reculer depuis l’offensive allemande et ne peuvent plus se le permettre sans risquer d’entraîner d’énormes conséquences économiques. De plus, il y a eu beaucoup de pertes humaines difficilement remplaçable. La plupart des usines d’armements reprirent le travail permettant de fournir armes et matériels aux troupes russes (les usines produisaient beaucoup plus d’armes et de matériels que les usines de guerre allemandes à cette époque).

Avec le plan Barbarossa, plus d’un million de soldats partent à l’assaut de l’Europe de l’Est. La conquête est aussi violente que foudroyante. Les Soviétiques perdent des millions de soldats. Fin 1941, il faudrait un miracle pour sauver l’URSS.  Un soulèvement de l’armée Rouge, combiné à l’arrivé du froid glacial sauvera le pays.

L’Allemagne est contrainte de faire un choix stratégique pour briser les défenses ennemies. Les généraux envisagent donc de concentrer toutes les forces disponibles pour attaquer la capitale économique et politique, Moscou. Mais Hitler refuse et donne l’ordre de prendre la ville industrielle, Stalingrad. Il souhaite se frayer un chemin jusqu’au puits de pétrole du Caucase.

Le 17 juillet 1942, la VIème armée allemande commandée par le général Paulus attaque donc les armées soviétiques à Stalingrad afin de s’emparer de cette ville. Le plan des Allemands consiste à les enfermer par une manœuvre d’encerclement.

En septembre 1942, les divisions de Paulus entrent dans les quartiers de Stalingrad. Les premiers combats de rue commencent.

Rapidement, la ville est réduite en ruine par les obus, les bombes et les incendies, elle est transformée en un amas de gravats. Les soldats se battent dans les rues, les quartiers résidentiels, les caves, les tunnels et les grandes usines. Des combats acharnés commencent. Chaque camp reçoit l’ordre de ne pas renoncer, de résister jusqu’à la mort.

Staline lance un avertissement aux civils et aux militaires expliquant que ceux qui n’assistent pas l’armée Rouge par tous les moyens et ne se conforment pas à ses ordres et à sa discipline sont des traitres et doivent être tués sans pitié.

Cette politique a poussé un grand nombre de soldats russes à déserter et à rejoindre le camp ennemi. C’est pourquoi les divisions de Paulus comprenaient plus de 50 000 citoyens soviétiques en uniforme allemand qui représentaient jusqu’à un quart des effectifs.

Une lutte à mort s’engage pour récupérer les points stratégiques de la ville. Les lieux sont défendus rudement presque désespérément par les soldats russes qui font preuve d’une ténacité incroyable. Pourtant, par manque de moyens, ils se retrouvent parfois avec un seul fusil pour deux même lors de leurs offensives.

Un vacarme permanent assourdit les combattants des deux camps : le crépitement des mitrailleuses, le hurlement des sirènes des avions allemands, les lance-fusées des soviétiques et ceux des allemands.

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